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Ligue 1 - Après la défaite contre Brest (1-0), Gattuso tire la sonnette d'alarme : "On doit regarder derrière"

Paul Citron

Mis à jour 19/02/2024 à 13:27 GMT+1

L'OM a "touché le fond." Et c'est Gennaro Gattuso qui le dit tout haut, désormais. Battu à Brest (1-0) après avoir évolué pendant une demi-heure en supériorité numérique, l'Olympique de Marseille a franchi un nouveau palier dans la médiocrité. L'heure est grave et elle est venue de tout mettre à plat. Pour espérer sauver ce qui peut encore l'être cette saison.

Benatia, comment un "directeur sportif" peut-il dire ça ?

"On doit regarder derrière." Cela ne fait plus de doute pour Gennaro Gattuso. Nous sommes le 18 février, et l'Olympique de Marseille, battu à Brest dimanche (1-0) n'a toujours pas gagné le moindre match en Ligue 1 depuis Noël dernier. Alors forcément, le technicien italien est désormais fataliste au moment d'évoquer le classement de la Ligue 1. Après son revers en Bretagne, le deuxième de suite à l'extérieur, l'OM est 9e avec 30 points. Plus proche de la place de barragiste occupée par le FC Nantes (16e, 22 points) que du podium (Nice est 3e avec 39 points).
Besoin de s'excuser
Faire l'état des lieux du naufrage en cours à la Commanderie pourrait très bien passer par une énumération de statistiques toutes aussi effarantes les unes que les autres. Mais faisons confiance à Gennaro Gattuso pour résumer la situation. "J'ai besoin de m'excuser auprès des supporters. On a besoin de s'excuser, parce qu'on a touché le fond", a-t-il reconnu devant Prime Video, la voix basse, une fois le stade Francis-Le Blé retombé dans le calme. Après que les supporters bretons ont eu fini de lancer depuis les tribunes des "Mais ils sont où, mais ils sont où, mais ils sont où, les Marseillais ?" à ses joueurs.
L'ancien milieu de terrain de l'AC Milan a appris de ses erreurs de la semaine, cependant. Plutôt que de laisser entendre qu'il ne possède pas les clefs pour relancer une machine olympienne à l'arrêt comme il l'a fait à Hambourg, plutôt que de se réfugier derrière une décision arbitrale très contestable en première période, il s'est mis en première ligne après l'échec brestois. "Tout est de ma responsabilité", a-t-il assuré devant Prime Video, avant d'en remettre une couche en conférence de presse : "J'aime parler de manière posée au vestiaire. Je leur ai dit que c'est moi qui assumais les choix et que je n'étais pas du genre à fuir mes responsabilités."

Sur quoi s'appuyer ?

Alors, que sauver de la prestation de l'OM dans le Finistère ? L'état d'esprit, selon Ulisses Garcia. "Je n'ai rien à reprocher sur la mentalité, on a tout donné", affirmait ainsi le latéral marseillais arrivé à l'intersaison après la rencontre. Un comble, quand on écoute les déclarations du conseiller sportif de Pablo Longoria, Mehdi Benatia, sur Jonathan Clauss, quelques minutes avant le coup d'envoi. Un comble, aussi, quand on écoute encore un peu Gennaro Gattuso. "Dans le foot, il faut une âme et c'est précisément ce qui nous manque actuellement. Sans âme, tout est plus difficile", a-t-il cinglé en conférence de presse.
Encore resté muet pendant le temps réglementaire, encore transpercé en toute fin de rencontre par un seul et unique joueur, l'OM ne peut véritablement se reposer sur aucun acquis. "On n'est pas une vraie équipe, c'est ça que je regrette. Et à 11 contre 10, on n'a pas été en mesure d'inquiéter notre adversaire. On est trop fragiles et malheureusement, à ce niveau-là, on le paye cher", ainsi a conclu sa conférence de presse du dimanche soir Gennaro Gattuso. Pas de quoi se réjouir, en somme.
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