LIGUE 1 - Après PSG - Nice - Luis Enrique, la positive attitude : "J'ai aimé l'état d'esprit"

Paris a pris une claque. La première sous les ordres de Luis Enrique. Et ça tombe bien mal alors que l'équipe parisienne doit préparer son premier choc de la saison en Ligue des champions contre Dortmund mardi. Battu au Parc des Princes par une belle équipe de Nice qui a affiché une audace aussi remarquable qu'appréciable (2-3), le champion de France pouvait difficilement plus mal préparer le retour de la C1, où Paris a hérité d'un groupe corsé, avec aussi l'AC Milan et Newcastle. "Evidemment, une défaite fait mal, on doit tous progresser moi y compris", a reconnu d'emblée le coach parisien. Cependant, l'ancien coach du Barça ne voit pas tout en noir. Il opte même pour la positive attitude.

A ses yeux, il ne faut pas tout jeter de cette rencontre. Certes, il faudra rectifier le tir dans tous de les secteurs du jeu. En défense où Paris concède trop facilement des occasions, au milieu où le PSG a souffert dans l'impact et dans les transitions, mais également en attaque - "Nous avions des positions offensives pas bonnes, voire mauvaises. C'est mon rôle de régler ça", lance l'Espagnol dans des propros repris par Le Parisien -. Mais dans l'ensemble, Luis Enrique, qui avait déjà vu son équipe concéder deux nuls pour lancer cet exercice de L1, affirme qu'il "n'est pas inquiet". Et pour plusieurs raisons.

S'il ne veut pas se montrer trop critique envers ses protégés après ce premier revers, c'est bien lié à l'attitude de sa troupe. "J'ai aimé l'état d'esprit affiché par nos joueurs", explique l'ancien sélectionneur de la Roja. "J'ai vu une équipe lutter jusqu'à la dernière minute (…). Je suis plus content que lors de la victoire face à Lyon (ndlr : 1-4) car les joueurs ont lutté jusqu'au bout malgré les difficultés du match".

Malgré les difficultés affichées par sa formation notamment face à l'excellent pressing niçois ou pour stopper Terem Moffi, Luis Enrique s'est donc évertué à dresser un tableau moins noir que celui aperçu : "Nice a joué un beau football, mais je ne suis pas inquiet, et j'ai vu des supporters soutenir leur équipe même menée de deux buts".

De quoi donc ne pas tout jeter. Et rester positif, même si les signaux sont inquiétants pour le club à trois jours du début de la Ligue des champions et à neuf jours du classique contre Marseille. "Mardi l'opposition sera plus forte, mais on jouera mieux. Je suis optimiste", annonce cependant encore Luis Enrique. A lui maintenant de remettre son équipe à l'endroit.