PSG - Nice | Malgré le doublé de Kylian Mbappé, l'ombre d'un doute à Paris avant les débuts en Ligue des champions
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Mis à jour 16/09/2023 à 08:02 GMT+2
Un vrai couac. Le Paris Saint-Germain a concédé sa première défaite de la saison, ce vendredi à domicile face à Nice (2-3) en ouverture de la cinquième journée de Ligue 1. Alors que se profile le début de la campagne européenne, le champion de France a affiché ses limites, collectives et offensives, ainsi que sa dépendance envers Kylian Mbappé, bien sûr, et Manuel Ugarte, aussi.
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On avait vu, très tôt, que cette rencontre avait tout d'un traquenard pour Paris. On voulait voir, aussi, si le champion de France était en mesure de l'éviter. Au bout d'un vendredi soir qui a débuté par des adieux doux-amers à Marco Verratti, le club de la capitale a exposé de nouvelles limites, à quatre jours du début de sa campagne européenne face à Dortmund, qui lancera une série infernale jusqu'à la prochaine trêve internationale.
Malgré les nuls concédés d'entrée face à Lorient et Toulouse, le début de saison du club de la capitale avait laissé penser que la philosophie insufflée par Luis Enrique mettait l'équipe parisienne à l'abri de ce type d'accident. Finalement, Nice a fait en (beaucoup) mieux ce que les deux premiers adversaires du PSG avaient tenté. Et pour la première fois de la saison, les coéquipiers de Kylian Mbappé, n'ont pas eu la maîtrise.
Paris émoussé... et désarmé
L'attaquant français a hérité du brassard de capitaine - malgré la présence de Danilo Pereira sur la pelouse - en raison de la non-titularisation de Marquinhos. Le Brésilien, comme Manuel Ugarte, a eu l'opportunité de souffler après les longs voyages en avion pour disputer les matches de la sélection auriverde, et un seul entraînement collectif depuis son retour.
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Au PSG, Luis Enrique peut-il faire comme avec le Barça 2015 ?
Sans lui, Paris a semblé très fragile défensivement et Milan Skriniar, plutôt convaincant lors de ses premières sorties, a énormément souffert face à l'impact physique imposé par Terem Moffi et Gaëtan Laborde. Pas sûr que Sébastien Haller lui offre plus de confort mardi.
Sans surprise, la trêve internationale a affecté la jauge d'énergie. "On avait besoin de presser haut, a observé Luis Enrique après le match, au micro de Prime Video. Sur l'ensemble du match, ils ont été plus frais que nous." Physiquement, Paris n'en avait tout simplement pas les moyens et a beaucoup moins couru que son adversaire. Le champion de France s'est présenté au Parc sans sa principale arme collective. Et sans alternative non plus.
Offensivement, toujours Mbappé-dépendant
A vrai dire, on avait ressenti le malaise lorsqu'en conférence de presse, Luis Enrique avait été interrogé sur l'importance de Manuel Ugarte. Le technicien espagnol s'était empressé d'égrainer les noms des joueurs capables d'évoluer au milieu de terrain, avant de se rendre compte qu'il n'avait pas autant de profondeur qu'il aurait bien voulu le faire croire. L'Uruguayen s'est rendu indispensable en quatre matches et ce n'est certainement pas Carlos Soler, titulaire fantôme, qui pourra lui permettre de souffler.
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"Aujourd'hui, même Guardiola ne garantirait pas le podium à l'OL"
Offensivement, et malgré la diversité de profils (Gonçalo Ramos et Ousmane Dembélé puis Randal Kolo Muani et Bradley Barcola), l'attaque parisienne n'a pas trouvé les solutions pour déranger la défense niçoise, si ce n'est compter sur les exploits de Mbappé. "Il fallait plus de mouvements, a noté Kolo Muani au micro du diffuseur. Il fallait aller plus vite avec le ballon, les faire travailler sur la largeur. Mais il va nous falloir un peu de temps."
En attendant, Paris est toujours dépendant d'un seul homme et si ce n'est pas une nouveauté, ça risque de vite commencer à faire tache. "Nous devons progresser, mais je ne suis pas inquiet, a certifié le coach parisien. Mbappé continuera de marquer, c'est son ADN, mais les autres marqueront aussi." Pour l'heure, aucun des quatre renforts recrutés à Prix d'or (265 millions en tout bonus inclus) n'a inscrit le moindre but.
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