Ligue 1 | Jean-Michel Roussier, président du HAC, ne décalera pas son match face au PSG

Le président du Havre Jean-Michel Roussier a décidé d'en remettre une couche sur le PSG. Interrogé dans l'émission "Bartoli Time" sur RMC, le dirigeant, déjà en colère pour la compo alignée par Luis Enrique, samedi soir, face à Clermont (1-1), a d'ores et déjà prévenu qu'il n'accepterait pas de décaler son match contre Paris en cas de qualification en demi-finale de Ligue des champions.

PSG ou Barça, qui doit être le plus confiant ? "Rarement Paris a été dans une si bonne situation"

Video credit: Eurosport

Jean-Michel Roussier ne décolère pas. Après s'en être pris une première fois au PSG, samedi soir, pour la compo alignée lors du match nul (1-1) face à Clermont ("C'est l'expression d'un immense mépris pour le Championnat de France (...) C'est se foutre de la gueule du monde"), le président du Havre a remis ça dans l'émission "Bartoli Time" sur les ondes de RMC. Il en a profité pour révéler la genèse de sa colère envers le club de la capitale et la LFP.
"La semaine a commencé quand la Ligue m'a informé que pour le cas où le PSG - ce que je leur souhaite sincèrement - passerait l'étape Barcelone et jouerait une demi-finale, le match contre Le Havre (31e journée) serait peut-être décalé entre la 33e et la 34e journée. Voilà comment ma colère a commencé, a-t-il confié. J'ai dit à la Ligue : ''Vous rêvez. Vous pensez que dans la situation dans laquelle on est, je vais accepter de faire un déplacement à Nice puis au Parc avant de recevoir l'OM ? Vous êtes fous !'"
Pour le dirigeant du HAC, il est donc impensable de décaler le match au Parc des Princes. Qu'importe si le PSG passe l'obstacle Barcelone en quart de finale de Ligue des champions et file dans le dernier carré. "En plus, on est entre l'avant-dernière et la dernière journée, le règlement stipule que ces deux journées sont sanctuarisées. Donc je dis non tout de suite, il n'en est pas question", a-t-il ajouté, se disant prêt à explorer "tous les recours" si son match venait à être décalé.
Samedi soir, face à Clermont, Luis Enrique a effectué 11 changements dans la composition de départ du PSG par rapport au dernier match - mercredi contre Rennes en demi-finale de Coupe de France (1-0), ce qui n'était jamais arrivé sous l'ère QSI toutes compétitions confondues, selon Opta. Le technicien espagnol avait mis au repos ses cadres : Hernandez, Mendes, Zaïre-Emery et Barcola n'étaient pas sur la feuille de match, ainsi que Donnarumma. Et Mbappé, Dembélé et Marquinhos ont commencé la rencontre sur le banc. Deux jeunes "titi" parisiens de 17 ans ont profité de turn-over complet : Senny Mayulu et Yoram Zague.
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