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Ligue 1 - Les tops et les flops de la 27e journée : Papa supersub, l'effet Kombouaré, bourdes fâcheuses

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/04/2024 à 18:52 GMT+2

Alors que Romain Del Castillo a connu un week-end singulier avec Brest, Benoît Bastien a lui séduit en prenant le temps de venir justifier ses décisions arbitrales lors du choc de cette 27e journée entre l'Olympique de Marseille et le PSG. Le Stade Rennais a pour sa part envoyé des signaux inquiétants alors que Edon Zhegrova a retrouvé son efficacité. Les tops et flops de la 27e journée.

Antoine Kombouaré dans les Tops et Flops de la 27e journée de L1

Crédit: Getty Images

LES TOPS

  • Del Castillo, le papa supersub
Romain Del Castillo a raison, "Il n'y a pas beaucoup de semaines comme ça dans une vie". Le magicien du Stade Brestois avait les larmes aux yeux dimanche au moment de revenir sur ces 72h au paradis, achevées par un but magnifique face à Lorient mais débutées, surtout, par la naissance de sa fille vendredi. Sa célébration, avec le pouce dans la bouche, et ses folles dernières heures font presque passer sa réalisation au second plan. Pourtant, cet enroulé pied gauche fut aussi délicieux que décisif pour celui qui avait débuté sur le banc, eu égard à sa situation émotionnelle. Face à Lorient (1-0), les Brestois ont presque sécurisé leur avenir européen. Et Del Castillo, cinq buts et cinq passes décisives cette saison, fut l'un des principaux artisans du miracle. Il a bien mérité quelques jours pour aller pouponner.
  • Zhegrova comme un grand
Un doublé en Nord. Le dribbleur Edon Zhegrova s'est mué en buteur pour porter Lille dans le derby face à Lens (2-1), un concurrent pour l'Europe. Celui qui n'avait plus été décisif depuis le 4 février a retrouvé l'efficacité au meilleur moment, ses deux buts permettant aux Dogues de s'accrocher à la quatrième place synonyme de tour préliminaire de Ligue des champions.
  • Les justifications bienvenues de Monsieur Bastien
Depuis cette saison, les arbitres de L1 peuvent s'exprimer publiquement. Et si tous ne le font pas forcément, Benoit Bastien a pris le temps de venir après ce choc entre l'OM et le PSG (0-2) pour expliquer ses décisions. Et notamment revenir sur deux moments qui ont fait jaser : l'expulsion du défenseur parisien Lucas Beraldo (40e) et le but refusé à Jordan Veretout (58e). Si les avis peuvent diverger sur ces décisions, c'est appréciable d'entendre l'arbitre de la rencontre venir expliquer ses choix. Ça permet d'y voir plus clair, que l'on soit d'accord ou pas avec lui.
  • Kombouaré, quel effet !
Son retour, aussi improbable qu'inattendu, avait ajouté de l'ubuesque à la situation déjà explosive du FC Nantes. Mais Antoine Koumbouaré n'est pas homme à s'attarder sur le contexte médiatique d'un match. Pour son retour aux affaires, le Kanak avait préparé son match avec un plan ambitieux : un 4-4-2 avec Matthis Albine relancé. Parce que l'histoire est bien faite, c'est ce dernier, d'un coup de casque magnifique après une belle projection nantaise, qui a dessiné les contours de la victoires des Canaris à Nice (1-2). Son FC Nantes fut fidèle à la réputation de Kombouaré, pugnace, cohérent et collectif. "Émotionnellement, ça a été très dur pour moi, a expliqué le technicien après coup. Ils se sont mis 'le cul par terre'. Dans la difficulté, on sait qu'ils sont capables de jouer les uns pour les autres. C'est une performance collective hors norme."

LES FLOPS

  • Des Rennais bien tendres
Rennes a bu la tasse à Strasbourg (2-0). Et pour chercher les raisons de cette défaite, il ne faut pas chercher bien loin : les Rouge-et-Noir ont cruellement manqué "d'agressivité", comme l'a souligné Julien Stéphan, en conférence de presse. Incapables de mettre l'engagement et l'impact nécessaires pour un tel choc, les Bretons ont payé cash leurs errements. Et à trois jours d'une demi-finale de Coupe de France contre le Paris SG puis d'un duel face à Monaco dimanche, ce n'est pas le genre de signal qui augure de beaux dénouements.
  • Metz continue de couler
L'embellie au début du mois de mars n'aura donc duré que deux matches. Après avoir battu Nantes et Clermont, deux adversaires pour le maintien, Metz a enchaîné trois revers dont une claque à domicile administrée par Monaco (2-5). Dépassés dans le jeu et dans l'envie, les Grenats ont encaissé trois buts en 16 minutes, ce qui a déclenché des sifflets dans les travées de Saint-Symphorien. Pour ne rien arranger, Alexandre Oukidja a commis une bourde. Le purgatoire se rapproche pour Metz, dix-septième de Ligue 1.
  • Clermont, une lanterne bien rouge
Le sursaut face au Havre n'a été qu'un trompe-l'œil. Deux semaines plus tard, Clermont a coulé dans les grandes largeurs face à Toulouse (0-3). Cette lourde défaite devant ses supporters plonge un peu plus le club auvergnat dans le doute. Lanterne rouge de L1 avec six points de retard sur Lorient (16e) et sept sur Le Havre (15e), Clermont ne voit pas le bout du tunnel. Et avec trois points pris sur ses quatre derniers matches avant de défier le PSG, les voyants ne sont clairement pas au vert.
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