Les tops et flops d'OM – PSG (Ligue 1) I Un choc en toc, Neves à bloc

Un duel loin d'avoir répondu aux attentes, un carton rouge impossible à justifier, un João Neves au rendez-vous de son premier classique, un choix inspiré de Luis Enrique, une défense enfin solide à Paris, une boulette terrible pour Leonardo Balerdi : voici les tops et flops du Classique OM – PSG (0-3) dimanche au Vélodrome, en clôture de la 9e journée de Ligue 1.

Pourquoi Letexier n'a pas été revoir le VAR ? "Avec cette règle, il y a une zone grise"

Video credit: Eurosport

Les tops

Le faux-neuf au PSG, c'est tout un débat. Luis Enrique a surpris en alignant Ousmane Dembélé dans ce rôle, presque en dix d'ailleurs, pour la première fois de la saison, même si l'international avait déjà été testé à ce poste la saison passée. L'ancien Barcelonais, comme à son habitude, a souvent fait preuve de maladresse dans le dernier geste. Mais son positionnement a considérablement gêné l'OM et permis à Paris de se créer beaucoup d'occasions. Sa passe décisive sur le troisième but inscrit par Barcola est venue valider la décision de son entraîneur.
Elle donne le plus souvent des signes d'inquiétude, notamment lors de sa dernière sortie contre le PSV Eindhoven en Ligue des champions. Contre l'OM, la défense du PSG a été plus solide que d'habitude, dans le sillage d'un Willian Pacho impérial. L'Equatorien, impactant et conquérant, a fait vivre un enfer à Elye Wahi. Achraf Hakimi, Marquinhos et Nuno Mendes, jusqu'à sa sortie en début de seconde période quand le score était quasiment acquis, se sont mis au diapason. Une satisfaction à retenir pour Paris, même si Marseille n'a pas montré grand-chose en attaque.
Il restait sur une prestation franchement décevante contre le PSV Eindhoven. João Neves s'est admirablement racheté pour son premier Classique. Plutôt habitué au rôle de passeur, il a choisi le meilleur moment pour inscrire son premier but avec le PSG en opportuniste après une projection bien sentie vers l'avant. Le milieu portugais a aussi contribué à la domination totale du club de la capitale par son abattage et son agressivité dans les duels. Il a été désigné homme du match. C'est mérité.

Les flops

On imaginait deux grandes équipes pour livrer le choc tant attendu. Cela n'a pas été le cas, mais ce n'est certainement pas de la faute du PSG. Dans l'approche tactique, dans l'intensité physique, dans la précision technique, l'équipe de Luis Enrique a joué un match de haut niveau dès le coup d'envoi de la rencontre. Tout ce que Marseille n'a jamais su faire grand dam du public du Vélodrome. Au bout du compte, il n'y a jamais eu photo entre les deux équipes. Et le duel espéré a tourné trop court pour ne pas être décevant.
Il y avait bien une faute d'Amine Harit, et l'intervention non maîtrisée du milieu marseillais, coupable d'un jeu dangereux sur Marquinhos, valait bien un carton jaune. Mais le carton rouge adressé par François Letexier paraît trop sévère par rapport à la gravité de la faute. Le VAR l'a confirmé à la surprise générale et Marseille s'est retrouvé à dix après seulement 20 minutes de jeu. Le PSG menait déjà au score et dominait la rencontre. Mais cette décision, difficile à justifier, n'en a pas moins faussé le match.
picture

L'expulsion d'Amine Harit lors de OM-PSG

Crédit: Getty Images

Il est le défenseur de référence à Marseille. Celui qui doit rassurer l'équipe phocéenne et la tirer vers le haut, surtout dans un match contre le PSG. Au contraire, Leonardo Balerdi a paniqué. L'Argentin s'est rendu coupable d'une terrible erreur sur son but contre son camp. Il n'était pas mis sous pression et n'avait aucune raison de dégager le ballon vers son but, que Geronimo Rulli avait déserté pour capter le centre parisien. Une boulette qui a définitivement plombé l'OM, peut-être encore plus que le carton rouge d'Harit.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité