Ligue 1 | Angers - PSG | Nuno Mendes, faiblesse parisienne quand la pente s'élève
Publié 09/11/2024 à 00:36 GMT+1
Cette saison, Nuno Mendes est l'un des points faibles du Paris Saint-Germain. Dans un relatif confort en Ligue 1, le latéral portugais se retrouve désormais confronté à ses limites défensives en Ligue des champions, en particulier depuis qu'il doit jouer le rôle de troisième homme en charnière. Et il n'est pas certain qu'il puisse réellement y progresser.
"L'ego et les combats personnels de Luis Enrique coûtent cher au PSG"
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À Angers, le PSG retrouve son train-train quotidien. Celui où il maîtrise ses rencontres, marque beaucoup, gagne très souvent, et où ses individualités échappent à leurs limites. Tout le contraire, par exemple, de sa dernière rencontre européenne face à l'Atlético où, au sein d'un collectif imparfait, plusieurs éléments ont failli. Nuno Mendes, en particulier.
Le défenseur portugais a été le premier fautif sur l'égalisation de Nahuel Molina, en laissant d'abord à Giuliano Simeone le loisir de frapper, puis en lui rendant le ballon après que Gianluigi Donnarumma a repoussé le tir. Son attitude sur le contre fatal mené par Antoine Griezmann a également été douteuse.
Ancien ailier avant tout
L'ancien joueur du Sporting a souffert dans un match de haut niveau européen et ce n'est plus un simple constat. C'est une tendance. Il avait déjà été mis en grande difficulté par Bukayo Saka, quelques semaines plutôt, sur la pelouse d'Arsenal, mais aussi en fin de saison dernière, notamment face à Dortmund.
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Paris dans le déni : "Il y a une absence totale de remise en question"
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L'international portugais est forcément plus exposé, désormais, dans un système où il est contraint de jouer le troisième homme en charnière pour offrir une liberté totale à son pendant à droite, Achraf Hakimi. "C'est un latéral avec d'excellentes capacités physiques et techniques, insistait Luis Enrique avant la réception de Strasbourg mi-octobre. Il interprète bien le jeu. Il reste un jeune joueur mais il a les capacités pour s'améliorer, il joue depuis plusieurs années au plus haut niveau."
Son rôle actuel a plutôt des airs de régression. Lorsqu'il est bridé offensivement, malgré les énormes différences qu'il crée à chaque fois qu'il se projette, Nuno Mendes joue contre-nature. Ce n'est probablement pas surprenant pour un joueur qui, jusque dans sa post-formation, a d'abord évolué comme ailier, avant de se révéler dans le couloir d'un 3-5-2, sous les ordres de Ruben Amorim.
Incompatible désinvolture
Rappelons, d'ailleurs, qu'il lui avait déjà été difficile "de changer complètement de logiciel" en 2022, quelques mois après son arrivée au PSG, où il avait dû s'habituer à un simple rôle de latéral dans une défense à quatre. Désormais, la tâche est encore plus relevée, puisqu'il évolue sur la même ligne que Marquinhos et Willian Pacho sans avoir les qualités nécessaires sur le plan défensif.
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"Le vrai problème du PSG, c'est que Mbappé n'a pas été remplacé"
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Pas toujours à l'aise au duel, perturbé lorsqu'il doit défendre sur son pied droit, le Portugais a aussi la fâcheuse tendance à laisser beaucoup (trop) de distance avec son vis-à-vis. "J'espère pouvoir l'aider à progresser tant offensivement que défensivement", assurait Luis Enrique.
À 22 ans, Nuno Mendes a encore une marge de progression mais sa désinvolture, qui le rend si dangereux en attaque, semble constituer un plafond de verre en défense. Heureusement pour Paris, Presnel Kimpembe a repris l'entraînement, et Lucas Hernandez pourrait lui aussi faire son retour dans les prochaines semaines...
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