Ligue 1 | Le PSG tenu en échec par Nantes au Parc des Princes (1-1)

Un bon point pour Nantes. Battu par le Bayern Munich en Ligue des champions cette semaine, le PSG n’a pas rebondi en Ligue 1 et a été accroché par les Canaris, au Parc des Princes (1-1). Les Parisiens avaient pourtant vite ouvert le score, et on a d’abord pensé à un match à sens unique pour oublier la déception européenne. Sauf que Nantes s’est accroché, et le Paris s’est subitement mis à ronronner. Le club de la capitale reste invaincu en Ligue 1, mais Monaco pourrait revenir à 4 points à l’issue de la 13e journée.

Cette fois, il n’y a pas eu de victime expiatoire. Alors qu’on promettait l’enfer au FC Nantes, compte tenu de l’escapade européenne manquée, le PSG n’a pas enfilé son costume de bourreau. Les premières minutes ont dessiné ce scénario, avec des Parisiens sérieux et dominateurs. Pour preuve, ils ont marqué sur leur tout premier mouvement : un centre de Nuno Mendes légèrement dévié par Gonçalo Ramos, de retour en 9 titulaire, et finalement touché par Achraf Hakimi (1-0, 2e).

En une action, le plan hyper défensif du FC Nantes a donc volé en éclat. Mais les Parisiens n’ont pas su imposer leur loi outre mesure. Et Patrik Carlgren, préféré à Alban Lafont par Antoine Kombouaré, y est sans doute pour quelque chose. Le gardien nantais a maintenu son équipe à flot, par exemple en repoussant sur son poteau une belle frappe de Kang-in Lee (22e) ou encore en imitant un handballeur face à Hakimi (23e).

Nantes a beaucoup subi avant la pause, mais son mérite aura été de faire mouche sur sa première frappe. Sur une très rare situation, Matthis Abline s’est occupé de tout, avec un crochet intérieur pour éliminer Pacho, suivi d’une frappe imparable pour tromper Gianluigi Donnarumma (1-1, 38e). Ce score de parité semblait miraculeux pour les Nantais, qui ont autant fait preuve de résilience que d’efficacité. Tout le contraire des Parisiens.

On s’attendait quand même à un visage bien plus conquérant des hommes de Luis Enrique au retour des vestiaires. Mais ils ont commencé à balbutier leur football, avec une possession stérile qui a manqué d’une étincelle. Elle n’est pas venue du banc non plus, puisque Ousmane Dembélé et Désiré Doué n’ont apporté aucune solution. La réaction parisienne fut tellement insuffisante que Nantes, en manque de points, s’est mis à y croire. Tant et si bien que Donnarumma a dû se coucher sur sa ligne pour empêcher un doublé d’Abline (63e). Au coup de sifflet final, Luis Enrique a exprimé sa colère et sa frustration. On comprend pourquoi.