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Ligue 1 | OM-PSG | Paris s'affirme en se baladant à Marseille
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Publié 27/10/2024 à 22:43 GMT+1
Même sans les stars qui ont parfois fait basculer ces classiques face à l'Olympique de Marseille, le Paris Saint-Germain fait du Vélodrome son jardin (0-3). Une première période cauchemardesque, notamment marquée par le but contre son camp de Leonardo Balerdi ou l'expulsion d'Amine Harit, a plongé les Phocéens dans la déprime. Ce PSG est encore le patron.
Bradley Barcola et le PSG se sont bien amusés au Vélodrome face à l'OM
Crédit: Getty Images
Le PSG a remis les pendules à l'heure de manière fracassante. Les joueurs de Luis Enrique ont remporté le très attendu Classique en allant surclasser l'Olympique de Marseille, dimanche, en clôture de la 9e journée de Ligue 1 (0-3). Tout s'est joué en première période avec des Phocéens complètement dépassés, des buts de Joao Neves (7e), Leonardo Balerdi contre son camp (29e) et Bradley Barcola (40e) mais aussi l'expulsion d'Amine Harit (20e). L'OM tombe de haut, Paris conforte sa place de leader.
Autant le dire tout de suite, le fameux choc entre rivaux a tourné court. L'ambiance dans les tribunes était belle et le tifo géant faisait référence à une époque où les locaux regardaient les visiteurs dans les yeux. Si les deux équipes de départ et les stratégies étaient celles attendues, celle de l'OM a viré au fiasco total. Repliés dans leur camp mais complètement passifs et donc en retard face à des Parisiens maîtres du ballon, les Marseillais ont vite encaissé un but sur un centre de Nuno Mendes détourné par Geronimo Rulli vers les pieds de Joao Neves (0-1, 7e).
Harit laisse les siens à dix
Le premier but du Portugais avec le PSG ne semblait pas encore irrémédiable pour les Phocéens. L'expulsion quelque peu sévère d'Amine Harit pour un pied haut dans le ventre de Marquinhos au milieu du rond central a forcément été encore plus préjudiciable (20e). Curieusement, les 10 Marseillais ont furtivement tenté de réagir. Ils ont été définitivement plombés par le but contre son camp de Balerdi sur un centre anodin (0-2, 29e). L'énorme erreur du capitaine a précipité le naufrage de l'OM.
Avec un Ousmane Dembélé positionné en avant-centre fuyant et intenable, le PSG a pu accentuer sa domination technique et territoriale. Lancé sur la droite, l'ancien Barcelonais est allé solliciter Rulli avant de servir Barcola pour une conclusion efficace (0-3, 40e). L'ancien Lyonnais en est à 8 réalisations en championnat cette saison et caracole en haut du classement des buteurs.
Paris comme à l'entraînement
Barcola et les Parisiens se sont montrés à la hauteur de l'événement. Ce ne fut absolument pas le cas des vedettes marseillaises Elye Wahi et Mason Greenwood. Ils ont sombrés et leur coach Roberto De Zerbi les a remplacés à la reprise par Ismaël Koné et Jonathan Rowe. Ces deux changement n'ont cependant rien apporté pour des Olympiens décidément amorphes.
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La détresse d'Adrien Rabiot (OM-PSG)
Crédit: Getty Images
Devant Pierre-Emile Höjbjerg et Adrien Rabiot, tout aussi perdus que leurs coéquipiers, les Parisiens ont gelé le ballon en seconde période. Même en enchaînant les petites passes au ralenti ou presque, ils sont restés dangereux mais ont manqué de précision dans le dernier geste (47e, 70e, 79e, 88e) ou buter sur Rulli (72e, 87e). Leur entraîneur Luis Enrique ne sera peut-être pas entièrement satisfait mais a bien remporté largement la bataille tactique. Son équipe a fini le match avec 75% de possession. Elle surtout désormais seule en tête du classement avec 3 points d'avance sur Monaco et 6 sur un OM très loin de ses ambitions naissantes.
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