"Ne pas se relâcher"

R.C. : Nous avons l'espoir de gagner ce match sans avoir besoin d'attendre les résultats de Créteil et de Niort. A mon arrivée à Montpellier, nous avions prévu d'obtenir deux victoires et une défaite à condition de ne pas perdre à Créteil. Après avoir perdu ce premier match, notre objectif était de terminer par trois victoires. Comme nous nous sommes imposés devant Le Havre et Ajaccio, nous avons notre destin entre nos mains. Montpellier avait débuté le championnat à Grenoble par une défaite. Dans une rencontre qui s'est passé à l'envers. On va essayer de terminer à l'endroit, à savoir boucler la saison par un sauvetage. Une saison à ne plus renouveler.

R.C.: C'est un peu mon souci. Après notre succès à Ajaccio, nous sommes passés au-dessus de la barre de la 18e place. S'il y a le moindre relâchement, nous diminuerons nos chances de maintien. Au contraire, si on est conscients que le plus dur reste à faire, et que l'on va tout faire pour y parvenir, nous verrons si Grenoble peut envoyer Montpellier en National. Grenoble vient avec l'intention d'empêcher Montpellier de rester en Ligue 2, cela suffit pour créer notre propre motivation. C'est une situation qui me plaît. Nous allons faire en sorte que la bonne série de Grenoble s'arrête à la Mosson, où ces derniers temps les adversaires ont trop pris l'habitude d'y gagner.

R.C. : De la simplicité, de la précision. J'ai rappelé à ces joueurs qu'ils sont de très bons footballeurs, ou pour les plus jeunes qu'ils le deviendront. Avec un moral à zéro, avec la saison que l'on connaît, certains l'ont oublié. Dans la haute compétition, il est évident qu'un sportif a besoin de confiance. Si la confiance se communique de l'entraîneur aux joueurs, l'inverse est également vrai.