Ligue 2 - Trois points et son capitaine, Saint-Etienne a tout perdu à domicile contre Sochaux (2-3)

Après un belle série en janvier, Saint-Etienne est retombé dans ses travers en craquant sur le fil face à Sochaux (2-3), candidat à la montée, samedi à Geoffroy-Guichard, lors de la 20e journée de Ligue 2. Les Verts pensaient l'emporter grâce au superbe but de leur recrue Gaëtan Charbonnier à la 78e minute, pour ce qui aurait été leur troisième victoire consécutive. Mais deux buts sochaliens en fin de match de Joel Dossou (89e) et Ibrahim Sissoko (90+4) ont ruiné leurs espoirs.

Le début et la fin, voilà ce qui aura fait défaut aux Stéphanois ce samedi. Les locaux ont été surpris dès la 3e minute sur un mouvement rapide adverse. Bien décalé côté droit par Moussa Dombia, Tony Mauricio a trompé Gautier Larsonneur d'un plat du pied (1-0, 3e). Signe, on le pensait, de leur renouveau, les Verts n'ont pas lâché et ont retourné le match.

Alors qu'ils auraient déjà pu bénéficier de deux penalties en première période, les Stéphanois en ont obtenu un au retour des vestiaires, après une faute sur Jean-Philippe Krasso. L'attaquant s'est fait justice lui-même (1-1, 50e). Servi par Victor Lobry, la recrue du club Gaëtan Charbonnier a donné l'avantage aux Verts d'une frappe sous la barre après un très bel enchaînement (2-1, 78e). Les supporters de l'ASSE, qui avaient mis fin à leur boycott, étaient alors aux anges, avant un cruel dénouement.

Les Verts restent 18e, sous la menace de Nîmes et Niort, opposés en soirée. A l'inverse, Sochaux retrouve des couleurs après trois défaites de rang. Les Lionceaux se hissent provisoirement à la troisième place, à égalité de points avec Bordeaux (2e), en déplacement dans la soirée à Dijon. Sale journée pour les les Stéphanois, qui ont aussi perdu leur capitaine Anthony Briançon, évacué sur civière. En voulant dévier le ballon sur le deuxième but sochalien, le défenseur a glissé et violemment heurté le montant du but avec sa jambe gauche. Sorti sur civière, il risque de manquer à des Foréziens plus que jamais en lutte pour le maintien.