Le PSG (2-1 contre Leverkusen) pouvait se permettre de lever le pied, il l'a fait

Pas de nouvelle démonstration parisienne ce mercredi. Elle avait de toute manière déjà eu lieu à l'aller. Mais le PSG a décroché une nouvelle victoire face au Bayer Leverkusen (2-1). Après son large succès ramené d'Allemagne à l'aller (0-4), l'équipe parisienne a fini le travail pour rallier les quarts de finale de la Ligue des champions pour la deuxième année de rang.  Une première pour un club de L1 depuis l'OL en 2006. Ça, on le savait déjà depuis le match aller. C'est pourtant bien l'info principale de cette soirée car ce retour ne restera pas dans les mémoires, loin de là.

Avec une formation largement remaniée – notamment en défense et au milieu -, le leader du championnat de France n'a pas dominé son sujet. Le trio inédit Pastore-Cabaye-Rabiot aligné dans l'entrejeu devant la charnière Marquinhos-Thiago Silva n'a pas permis à Paris d'être aussi serein qu'à l'accoutumé. Moins dominateur, moins présent dans la récupération, Paris, privé de cadres, n'a pas su étouffer le Bayer comme à l'aller.

Sur une action symptomatique de cette tendance, Leverkusen, qui a remonté le ballon tranquillement, a même profité de quelques errements défensifs parisiens pour ouvrir le score grâce à Sidney Sam (0-1, 6e). Le PSG s'est vite cependant remis dans le droit chemin. Marquinhos, sur corner, a d'abord égalisé (1-1) avant de voir Ezequiel Lavezzi offrir l'avantage aux siens (2-1, 53e). Entre temps, le Bayer a quand même contraint Salvatore Sirigu à montrer ses qualités en repoussant un penalty obtenu suite à une faute de Christophe Jallet (27e), pas vraiment à son avantage pour son retour dans le onze.

Si le Bayer a baissé de rythme après la pause, le gardien parisien n'a d'ailleurs pas passé une soirée tranquille (3e, 55e, 58e). De l'autre côté de la pelouse, Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani ont eu leur chance – Ibra a notamment trouvé la barre (18e) et Cavani a manqué un face à face  (38e) -, mais ils n'ont pas réussi à améliorer leurs statistiques. Qu'importe, ils auront d'autres occasions de le faire contre des adversaires sûrement plus prestigieux. Car Paris avait fait l'essentiel à l'aller.Voir les images du match