Ligue des champions - AC Milan - Atlético Madrid 0-1 : Diego Costa fait taire Giuseppe-Meazza

L’AC Milan n’aura pas tenu la distance. Les Milanais ont réalisé une bonne période mais c’est l’Atletico Madrid qui s’est imposé sur la pelouse de San Siro (0-1) dans un huitième de finale aller de Ligue des champions dont les Espagnols sont désormais les favoris désormais logiques. Souvent hésitante, parfois ennuyeuse, la rencontre a tourné sur l’unique erreur défensive des Italiens sur corner : laissé seul au deuxième par Adil Rami, Diego Costa n’a pas tremblé (83e). Un but qui récompensait alors une deuxième mi-temps plus favorable à l’Atletico. Déjà éliminé de la Coupe d'Italie et dixième en Serie A, Milan risque de perdre son dernier objectif de la saison, celui qui tient le plus à coeur au septuple vainqueur de l'épreuve.

Si le score n’est pas forcément illogique, l’AC Milan pourra quand même s’en vouloir de ne pas avoir mieux exploité ses occasions du début de rencontre. Car, pendant la première demi-heure, les Madrilènes ont été complètement étouffés par le jeu rapide et le pressing exercé par les joueurs de Clarence Seedorf qui semblait alors vouloir prendre l’Atletico à son propre piège. Regroupés dans leur trente derniers mètres, les "Colchoneros" ont dû leur salut à la barre sur une frappe de Kaka (15e) puis à un Thibault Courtois auteur d’une parade d’extraterrestre sur une tête de Poli (18e) avant de voir Kaka frapper juste au-dessus (30e). La chance des Milanais était passée.

Car ensuite, les joueurs de Clarence Seedorf ont clairement marqué le pas, tout du moins sur le plan physique. Après la pause, exit le pressing. Au contraire, c’est l’Atletico qui a retrouvé les qualités qui ont fait sa réussite depuis le début de la saison. Solidaires derrière, actifs au milieu, les joueurs de Diego Simeone n’ont cependant jamais réussi à mettre en défaut la défense milanaise, que ce soit dans le jeu ou sur coup de pied arrêté, la grande force des Colchoneros. Jusqu’à cet oubli d’Adil Rami qui a laissé Diego Costa tout seul. Sur le reculoir, l’attaquant espagnol s'est servi de ses incroyables qualités physiques pour catapulter le ballon dans les buts d’Abbiatti (0-1, 83e).

Quand on sait que l’Atletico n’a pas perdu à Vincente Calderon de la saison en Liga, nul doute que ce but est très probablement synonyme de qualification.