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Ligue des champions : L'AC Milan, sauveur inespéré d'une Italie naufragée

Eurosport
ParEurosport

Publié 12/12/2013 à 08:33 GMT+1

La Juve et le Napoli recalés en C3, il ne reste plus que l'ombre du grand Milan pour représenter la Serie A en Ligue des champions.

AC Milan players celebrate after advancing to the knockout stage (AFP)

Crédit: AFP

Le Milan AC sauvant la Serie A du déshonneur, il fallait le parier ! Des trois équipes transalpines engagées en Ligue des champions, le club lombard ne faisait pas figure de favori absolu pour représenter l'Italie en huitièmes de finale. Incapables d'enrayer leur déclin sportif (9e, à cinq points de la zone rouge et quatorze du podium), minés par des luttes de pouvoir, les Rossoneri offraient plutôt le profil du gros poisson qui tomberait tôt. Ils avaient tout à craindre de ce groupe H, avec le Barça et deux habitués des joutes européennes (l’Ajax et le Celtic Glasgow)… Et pourtant l’institution rouge et noir sera bien présente au rendez-vous des seize meilleurs, comme à son habitude depuis onze ans.
Cette qualification, les hommes de Massimiliano Allegri l'ont arrachée à San Siro contre l’Ajax d’Amsterdam. Ils ont défendu bec et ongles un match nul et vierge qui représentait bien leur meilleure option après l’expulsion prématurée du capitaine Riccardo Montolivo (24e). "L'équipe mérite réellement sa qualification. Contre l'Ajax, nous savions que ça serait compliqué, ça l'est devenu encore plus quand nous avons été réduits à dix", a commenté Massimiliano Allegri. Sans panache, au forceps et avec une certaine réussite. Les Néerlandais ont frappé pas moins de 24 fois au but, trouvant sur leur route un Abbiati des grands soirs, un montant récalcitrant, et faisant surtout preuve d'un manque de réalisme fatal à ce niveau. "Au vu de ces deux matches (contre l'AC Milan, ndlr), je pense que nous méritions mieux que de finir à la 3e place", a pesté un Frank De Boer amer. "C'est toujours difficile de se créer des occasions, particulièrement contre les équipes italiennes. Je ne peux pas dire que les garçons n'ont pas tout essayé. Mais il faut aussi avoir un peu de réussite."

Réalisme et réussite

Le spectacle, les Milanais l’ont laissé volontiers à Naples, héros malheureux du groupe de la mort. Ils ont également assumé leur rôle dans deux domaines où la Juventus a échoué : gagner ses deux matchs contre l’équipe supposée la plus faible du groupe (le Celtic Glasgow) et ne pas perdre contre son concurrent direct pour la deuxième place. En somme, un parcours de taulier de la Ligue des champions. Ce que Naples n'est pas encore redevenu, ce que la Juve n'a pas su assumer. Et maintenant ? À aucun moment cette saison les hommes de Massimiliano Allegri n'ont montré qu'ils pouvaient élever leur niveau à l'intensité requise pour les sommets européens. Il leur reste à compter sur un hypothétique sursaut. Sur les exploits d'un Mario Balotelli (ou d'un Kaka ressuscité ?). Et sur la réussite qui les a accompagnés dans cette phase de groupes.
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