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Ligue des champions : Contre Besiktas, Arsenal tient à ce que l'histoire se répète

Nicolas Sbarra

Mis à jour 19/08/2014 à 19:35 GMT+2

Un an après Fenerbahçe, Arsenal rend visite à un autre club turc, Besiktas, en barrage aller de Ligue des champions mardi soir. Pour vivre une 17e saison de suite en phase de poules.

Giroud entouré des recrues Debuchy et Chambers, ainsi que de Monreal

Crédit: AFP

Raillé depuis plusieurs années pour ses faibles investissements sur le marché des transferts, Arsenal a choisi de sortir le carnet de chèques cet été, avec un recrutement ambitieux symbolisé par l'arrivée d'Alexis Sanchez. Cette stratégie rend indispensable une participation à la phase de poules de la Ligue des champions, pour une 17e saison consécutive, et cela passe par un barrage inédit face au Besiktas. Avant le match retour le 27 août à l'Emirates Stadium, les Gunners se rendent en Turquie ce mardi (20h45). Un pays où ils n'ont pas perdu en sept visites, avec 12 buts marqués pour 2 encaissés. La saison passée, croiser le fer avec un club stambouliote à ce stade de la compétition leur avait bien réussi, avec deux victoires (3-0 et 2-0) et une qualification aisée aux dépens de Fenerbahçe.
Les Londoniens peuvent aborder cette rencontre avec une certaine confiance, après deux victoires en deux matchs officiels. La saison a débuté en trombe avec un titre, déjà, lors du Community Shield contre Manchester City. Et avec la manière (3-0). Cela a été moins le cas à l'occasion de la première journée de Premier League. Arsenal n'est venu à bout de Crystal Palace qu'à la 90e minute, grâce à un but d'Aaron Ramsey (2-1). "C'est normal, avec la préparation d'avant-saison qu'on a eu, qu'on ait quelques problèmes de coordination, mais je suis très content de l'attitude de l'équipe", avait réagi Arsène Wenger. "On a beaucoup donné contre Palace et j'espère que l'on aura récupéré, que l'on sera prêt mardi. Quel que soit le prix à payer, on veut passer", a ajouté le technicien français, qui ne peut pas encore compter sur un effectif au complet.
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Arsenal Wenger déplore plusieurs absences pour le barrage aller

Crédit: AFP

Koscielny incertain, Giroud attendu

Outre la blessure de Théo Walcott, l'AFC n'a pas récupéré ses champions du monde Per Mertesacker, Lukas Podolski et Mesut Özil, qui devraient être lancés le week-end prochain contre Everton. A moins que Laurent Koscielny, buteur samedi, ne doive déclarer forfait après un coup reçu à un pied. Si le Tricolore s'est entraîné ce lundi, "en cas d'urgence, je rappellerai Mertesacker", a prévenu son coach. Les deux défenseurs sont du déplacement en Turquie. Ce n'est en revanche pas le cas de Kieran Gibbs, touché à une jambe samedi et qui va être remplacé par Nacho Monreal. En attaque, Olivier Giroud pourrait connaître sa première titularisation de la saison en poussant Yaya Sanogo sur le banc. Le jeune Français, auteur d'un quadruplé en amical face au Benfica, est encore à la recherche de son premier but en match officiel avec le club.
Le Besiktas pourrait se présenter dans un état de forme différent. Si le championnat turc débutera seulement le 30 août, le premier match officiel des Stambouliotes a eu lieu dès le 30 juillet, avec un troisième tour de qualification de C1. Le Feyenoord n'a pu résister aux joueurs de Slaven Bilic, ancien sélectionneur de la Croatie (2-1 et 3-1). Lors du match retour il y a deux semaines, s'est particulièrement illustré un visage bien connu des Gunners, Demba Ba. Le Sénégalais, parti de Chelsea, a été auteur d'un triplé pour sa première titularisation avec sa nouvelle équipe. Il sera le principal danger chez le troisième du championnat 2013-2014, qui cherche à renouer avec son passé européen.
La dernière qualification en phase de groupes du Besiktas date de 2009-2010. Pour imiter cette performance, le milieu de terrain Oguzhan Ozyakup sait qu'il "faut éliminer des équipes comme celles-ci, le nom de l’adversaire importe peu". Passé par le centre de formation d'Arsenal durant quatre ans, il considère avoir obtenu "un tirage très favorable", mettant de côté tout "risque d’avoir des problèmes de motivation". Les Turs seront en plus poussés par un stade olympique Atatürk forcément surchauffé. Les Gunners sont prévenus.
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