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L’antisèche de PSG - Anderlecht (5-0) : Avec un tel milieu, ça va tout de suite beaucoup mieux

Cyril Morin

Mis à jour 01/11/2017 à 09:18 GMT+1

LIGUE DES CHAMPIONS - Facile vainqueur d’Anderlecht (5-0) ce mardi au Parc des Princes et qualifié pour les huitièmes de finale, le PSG a sorti son habit de lumière pour retrouver des couleurs après plusieurs sorties insipides. Si la performance de Layvin Kurzawa, auteur d’un triplé, va faire parler, c’est bien son milieu en pleine forme qu’il convient de mettre en avant. Notre antisèche.

Neymar congratule Marco Verratti (PSG)

Crédit: Eurosport

Le jeu : Paris a régalé

On les disait nonchalants, faciles ou encore brouillons ces dernières semaines. Les joueurs du PSG ont répondu de fort belle manière ce mardi. Techniquement, ils ont été parfaits et ont offert quelques séquences collectives magnifiques. S’ils ont tourné autour du pot pour ouvrir le score, les hommes d’Unai Emery ont dominé leur sujet, ne se sont jamais exposés aux attaques adverses et ont retrouvé une fluidité dans le jeu qu’on avait perdu de vue ces derniers temps. La prestation d’un certain Marco Verratti n’y est d’ailleurs pas étrangère…

Les joueurs : Verratti sur son 31, Neymar décisif

Quand il joue comme ça, le PSG retrouve forcément du liant. Impeccable de justesse sur la pelouse du Parc, "Petit Hibou" a été le métronome d’une équipe séduisante et a permis des sorties de balle impressionnantes. Encore actif au milieu, Julian Draxler a prouvé qu’il avait de l’avenir à ce poste. Critiqué, Kylian Mbappé a sorti un match plein tandis que Neymar, buteur et à l’origine de nombreuses attaques, a été ultra-décisif malgré un peu de déchet. Très offensif, Layvin Kurzawa s’est fendu d’un triplé mais n’a pas surnagé autrement pour autant…
Côté belge, Henry Onyekuru, si habile au match aller face à Dani Alves, a encore été actif mais davantage surveillé tandis que Boeckx, malgré quelques parades, n’a pas réalisé de miracles face à l’armada parisienne.
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Julian Draxler face à Anderlecht

Crédit: Getty Images

Le facteur X : La titularisation de Kylian Mbappé

Après trois matches compliqués, beaucoup réclamaient la sortie de Kylian Mbappé du onze de départ au profit d’Angel Di Maria. Pas Unai Emery. Conscient de l’importance du jeune prodige dans son système de jeu, le Basque lui a fait confiance. À raison. Très actif, très juste techniquement et impliqué dans l’ouverture du score, l’ancien Monégasque a prouvé que son profil et son entente avec Neymar étaient essentiels à ce PSG.

La stat : +17

Comme la différence de buts du PSG après quatre journées. Aucun but encaissé et une attaque de feu : voilà le bilan parisien en C1 jusqu’à présent. Un record dans les annales de cette compétition. Signe du destin auquel peuvent s’accrocher les supporters parisiens : Paris a battu le record de 16 buts marqués après quatre matches de Manchester United en 1998-99... année d'un de leurs trois titres.

Le tweet qui fait peur aux finances parisiennes :

Bonus : L’image qui va faire parler

Triple buteur sans forcément être magnifique, Layvin Kurzawa a célébré son premier but en mimant un "chut", comme pour exhorter ses détracteurs à se taire. Mais ses performances récentes, loin d’être flamboyantes, surtout derrière, méritent pourtant qu’on s’y attarde un peu. Même si cela ne lui plaît guère.

La décla : Nasser Al-Khelaïfi

Notre objectif, c'est de finir premier. Après, ce soir, on a très bien joué : les joueurs ont donné 100% sur le terrain et les supporters ont répondu présents. Comme d'habitude. C'était un match parfait. On a fait un très très bon match.

La question : Le trio Rabiot - Verratti - Draxler doit-il être désormais titulaire ?

On aurait pu parler de Layvin Kurzawa mais son triplé est anecdotique au regard de la performance parisienne. Après plusieurs sorties en dilettante et des résultats acquis à la faveur d’éclairs personnels de sa MCN, Paris s’est remis dans le bon sens. Du rythme, des automatismes mais surtout une fluidité au milieu qui manquait ces derniers temps.
Sous l’impulsion d’un Marco Verratti soyeux et d’un Rabiot décidément à l’aise en sentinelle malgré ses réticences, le milieu parisien a enfin joué un rôle majeur dans la partition parisienne. L’arrivée d’un Julian Draxler dans la rotation a permis plus de mouvements, de permutations et donc de choix de passes faciles mais percutantes. Habitué à passer les plats aux ogres offensifs depuis le début de saison, ce milieu à trois a, cette fois, marqué de son empreinte la rencontre.
Suffisant pour devenir le trio de référence alors que Thiago Motta montre des signes de faiblesses depuis quelques temps ? Pas sûr tant l’Italien, par son vice, sa science tactique et son expérience sera utile dans les moments chauds. Il n’empêche, ce milieu-là a tout pour être reconstitué fréquemment, histoire de faire souffler le récupérateur de 35 ans. Car cela n’altère pas l’efficacité parisienne. Bien au contraire…
La joie des Parisiens face à Anderlecht
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