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Le Real Madrid bat Liverpool (3-1), son 13e triomphe en Ligue des champions

Cyril Morin

Mis à jour 27/05/2018 à 00:55 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS – Le Real reste au sommet. Pour la troisième saison de suite, le club madrilène a remporté la Ligue des Champions, en battant Liverpool (3-1). A Kiev, les Madrilènes se sont imposés grâce à un but de filou de Benzema, une bicyclette dingue de Bale et un dernier but du Gallois, bien aidé par Karius, catastrophique. Zinédine Zidane décroche son 3e titre.

Final Champions Kiev Real Madrid Liverpool

Crédit: Getty Images

Une fin cousue de fil blanc. De la couleur du maillot madrilène. Dans une finale à la dramaturgie magnifique et au scénario complètement fou, le Real Madrid s’est offert ce samedi à Kiev son treizième titre en Ligue des champions (un record), le troisième d’affilée, en disposant d’une équipe de Liverpool privée rapidement de son joueur phare, Mohamed Salah, sorti sur blessure (3-1).
La lumière pour le Real est d’abord venue de Zidane qui a sorti Isco pour faire entrer son arme fatale, Gareth Bale. L’éclair est venu du Gallois qui, d'une bicylette exceptionnelle, a fait pencher la balance du côté des Merengue dans la dernière demi-heure. Un geste d’exception pour une finale historique et magnifique marquée aussi par les boulettes de Loris Karius sur l'ouverture du score de Benzema et sur le troisième but, signé Bale une nouvelle fois.

Salah, le coup dur

Il y eu, sur la pelouse de l’Olimpiyskyi de Kiev, deux finales. La première avec Mo Salah. Exceptionnel d’efficacité cette saison et insaisissable sur ses premières minutes de jeu, l’Egyptien a participé à l’excellent début de match des Reds, positionnés très haut pour asphyxier la relance madrilène. Le contre-pressing de Jürgen Klopp portait ses fruits et les Anglais se procuraient de nombreuses occasions (7e, 8e, 23e). Mais, on le répète assez souvent, face à ce Real si résilient, à ce niveau, il faut faire mouche.
Car, en face, c’est une équipe sans pitié qui met fin aux rêves de ses adversaires. Avec un général du vice incarné par Sergio Ramos, les Madrilènes ont fin à celui de Mo Salah. En retenant le bras de l’Egyptien dans sa chute, le défenseur espagnol a provoqué une grave blessure à l’épaule du meilleur buteur de Premier League. Malgré son courage et sa tentative de rester sur la pelouse, il n’a pas pu continuer, quittant le champ de bataille en pleurs (30e). Et le vent, qui soufflait fort dans le dos des Reds, a changé de camp.

Les boulettes de Karius…

Dès lors, c’est un autre match qui a commencé. Et la froideur bestiale du Real est soudain revenue. Après plusieurs alertes en fin de première période (43e, 45e, 45+3e), la troupe de Zidane a pris l’ascendant grâce à un but gag, peut-être le plus improbable de l’histoire des finales. Le filou Benzema a mimé le désintérêt sur la relance à la main de Karius vers Lovren pour finalement tendre la jambe et faire vaciller les Reds dans leurs certitudes (1-0, 51e).
Des certitudes définitivement envolées bien plus tard dans le match après une nouvelle bourde flagrante du portier allemand. Alors que les hommes de Klopp fourbissaient leurs armes pour recoller à 2-2, à l'image du poteau du remuant Mané (70e), Karius n’a pas su capter la frappe flottante de Bale, condamnant définitivement ses coéquipiers (3-1, 83e).

...et la magie de Bale

Des coéquipiers exemplaires pourtant. Car avant tout cela, alors que Benzema avait frappé, les Reds avaient réussi à recoller, au courage, sur un corner parfaitement repris par Lovren et prolongé par Mané (1-1, 55e). À ce moment-là, tout était possible. Même l’impossible.
L’impossible, c’est ce but de Gareth Bale venu doucher l’enthousiasme anglais et illuminer la nuit ukrainienne. Entré en jeu trois minutes auparavant, le Gallois s’est envolé dans le ciel de Kiev. Sur un centre tendu de Marcelo, il a réussi un retourné acrobatique exceptionnel pour donner l’avantage aux siens (2-1, 64e). C’en était fini pour Liverpool.
Avec cette domination sans partage sur l’Europe, la Casa Blanca a écrit l’une des plus belles pages de son livre déjà bien rempli. Cela fait désormais trois ans que la bande à Zidane marche sur l’Europe. Avec des scénarii qui se répètent. Cette saison, Madrid a été au bord de la rupture à de nombreuses reprises. Sur cette finale aussi. Mais ce Real sait tout encaisser. Tout supporter. Pour finalement gagner.
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