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Ligue des champions, City - PSG : Pour Paris, ce serait tellement dommage de s'arrêter là

Arthur Merle

Mis à jour 04/05/2021 à 19:38 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS – Battu au Parc des Princes en demi-finale aller (1-2), le Paris Saint-Germain aborde son match retour en bien mauvaise posture, face à un Manchester City qui veut signer son véritable acte de naissance sur la scène européenne. Mais au regard de son effectif, de son vécu et de ses récents exploits, le club francilien nourrirait bien des regrets d’en rester là.

PSG - Manchester City

Crédit: Getty Images

Angel Di Maria, Layvin Kurzawa, Marquinhos et Presnel Kimpembe d’un côté. Kevin De Bruyne, Fernandinho et Sergio Agüero de l’autre. Il ne reste plus grand monde de la double-confrontation entre le PSG et Manchester City en quart de finale, en 2016. Ce qu’il reste, en revanche, ce sont des moments marquants dans l’histoire de chacun des deux clubs. Et surtout celle de City, qui s’était offert au bout de ces 180 minutes la première demi-finale de Ligue des champions de son histoire.
Une histoire qui s’est donc enfin répétée cette année, cette fois sous Pep Guardiola. Et qui, après de nombreux échecs, pourrait aller encore plus loin pour prendre la route d’une première finale. Puisque Paris est en ballottage défavorable avant ce match retour, puisque Paris avait été la victime de la dernière progression des Citizens à l’échelle européenne, ce serait même son sens, s’il en existe un. Mais le sens de l’histoire, le PSG ne s’en soucie guère. Et surtout, il en a sa propre version.

Old Trafford, le Camp Nou et l’Allianz Arena…

Une version dans laquelle il ne peut y avoir de place pour une élimination en demi-finale neuf mois après une première finale perdue. Surtout au regard de son parcours cette saison. L’Atalanta et Leipzig n’étaient pas assez prestigieux à Lisbonne ? Le champion de France a cette fois joué sa survie à Old Trafford en poules, avant de s’offrir le scalp du Barça et du Bayern dans le tableau final. Un parcours de vainqueur, jusqu’à cette fâcheuse défaite de mercredi dernier au Parc des Princes. Mais après tout, Paris a livré une première période exceptionnelle avant de sombrer. Et a construit tous ses exploits loin de ses bases cette saison.
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Kylian Mbappé et Neymar à Munich

Crédit: Getty Images

Quatre buts au Camp Nou, trois à l’Allianz Arena. Ne pas réussir à marquer deux fois à l’Etihad Stadium, ce que seules trois équipes ont fait cette saison, n’aurait rien de honteux. Mais, le cas échéant, Paris a trop d’atouts dans sa manche pour que ce ne soit pas considéré comme frustrant, au moins. Parce que Neymar est là, avec le talent qu'on lui connaît et la confiance d’un joueur qui reste sur un but et une passe décisive. Parce que le qualificatif de "patron" pour Marquinhos, dont on ne compte plus les buts décisifs dans les grands soirs, devient presque un euphémisme. Et parce que City, mis en grand danger par Dortmund au tour précédent, n’est pas encore – ou pas tout le temps – un rouleau compresseur imprenable. L'absence au coup d'envoi de Kylian Mbappé, héros du 8e et du quart, est en revanche un vrai coup dur pour Paris.

Real Madrid ou Chelsea, le favori serait Paris

Comment ne pas se projeter sur une éventuelle finale. Que ce soit face au Real Madrid ou à Chelsea, le PSG s’avancerait comme l’indiscutable favori, ce qui n’était évidemment pas le cas face au Bayern. Raison de plus pour ne pas avoir envie de s’arrêter là, maintenant. Reste la vérité du terrain, donc. Sur le rectangle vert, pas de place pour la philosophie ou les projections. Seulement pour le jeu, le rapport de force.
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Marquinhos et Phil Foden lors de PSG-Manchester City en 2021

Crédit: Getty Images

Il faudra surmonter l'absence au coup d'envoi de Kylian Mbappé alors qu'en face, Pep Guardiola dispose d’un effectif au complet, à l’exception d’Eric Garcia. Le coach mancunien a même eu le luxe de reposer, samedi à Crystal Palace (0-2), huit des onze joueurs titulaires au Parc.
Il faudra voir comment tout ce beau monde sera utilisé, du positionnement de Marco Verratti à la très probable absence de numéro neuf du côté de City. L’ex-entraîneur du Barça a évidemment son plan en tête, lui qui court après une finale de Ligue des champions depuis dix ans. Pour Mauricio Pochettino, qui a déjà fait tomber "Pep", le souvenir ne remonte qu’à deux ans. Pour Paris, ça date d’il y a neuf mois. Et ce serait tellement dommage de ne pas remettre ça.
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