Ligue des Champions / Les notes de Rennes : Gomis au presque parfait, Soppy dépassé

Comme son équipe, il découvre la Ligue des champions. Mais Gomis a été l’un des seuls Rennais à afficher un niveau de C1. Ses parades, parfois simplement efficaces, parfois de grande classe, ont permis aux Bretons de tenir, en particulier dans le premier acte. Une grande prestation qui en a écoeuré plus d’un chez les Sévillans. Avant une ouverture du score sur laquelle il ne peut rien.

En bref : Un mur… qui a fini par céder.

Pour sa première en Ligue des champions, le jeune latéral a énormément souffert. Une touche ratée et deux oublis consécutifs sur Munir auraient pu lui coûter très cher en début de match. En difficulté physiquement, il a ensuite eu du mal à gérer les montées d’Acuna, dont il est trop loin sur le but. Remplacé par Dalbert (77e), qui était trop court pour démarrer.

En bref : Il a encore beaucoup à apprendre.

Il a éteint un début d’incendie d’un superbe tacle en première période (23e). Plus globalement, son engagement, bien que parfois à la limite avec ses coudes, fut à la hauteur de l'événement. Serein dans ses relances, c’est lui qui a le plus souvent pris l’initiative dans le jeu long, ses milieux ayant du mal à se libérer dans la construction.

En bref : Le boss de l’arrière-garde rennaise.

Entré pour remplacer un Rugani (non noté) blessé au quart d’heure de jeu, Aguerd a dû se mettre dans le bain sans tarder. Ce qu’il est parvenu à faire. Avec notamment trois interceptions, il a aidé à faire bloc face aux vagues adverses. Il est toutefois en retard sur De Jong, beaucoup trop libre au moment d’ouvrir le score.

En bref : Une entrée sérieuse, mais une erreur qui coûte cher.

Aligné dans le couloir gauche pour prendre la place d’un Dalbert trop juste, Traoré a eu un peu moins de travail que Soppy. De grosses occasions sont toutefois venues de son couloir, avec notamment un Lucas Ocampos actif. Étouffé dans son camp comme l’ensemble de son équipe, il n’a absolument rien apporté offensivement, ce qui fait habituellement sa force.

En bref : Un match pénible pour lui.

On l’a un peu plus vu que ses deux partenaires du milieu, notamment parce qu’il s’est chargé de quelques coups francs. Son sauvetage sur la ligne en première période vaut largement un but, à un moment où Rennes était sous l’eau. Blessé, il a cédé sa place à Léa-Siliki peu après le retour des vestiaires (49e). L'entrée de ce dernier, qui faisait son retour à la compétition, a apporté un léger vent de fraîcheur.

En bref : On aurait aimé le voir sur le terrain quand Séville a levé un peu le pied.

Positionné en sentinelle en l’absence de Nzonzi, suspendu, Martin ne fêtait que sa deuxième titularisation de la saison et cela s’est vu. Trop peu influent dans les sorties de balle, il ne s’est pas montré particulièrement efficace à la récupération. Légèrement plus en vue après la pause, il a terminé la rencontre quelque peu nerveux.

En bref : Rennes avait tellement besoin de Nzonzi.

À l’image de Martin, Grenier est en manque de rythme. L’ancien Lyonnais ne jouait que son deuxième match de la saison et a semblé manquer de confiance, cassant plusieurs actions par des passes ou remises manquées. Physiquement, il a souffert malgré sa bonne volonté. Là encore, une seconde période un peu meilleure, avec notamment un coup franc bien frappé pour offrir à Rennes sa seule occasion de la soirée (70e). Remplacé par Del Castillo (77e).

En bref : Volontaire, mais beaucoup trop juste physiquement.

L’élément le plus en vue offensivement chez les visiteurs. Présenté comme un très grand espoir, le Belge a affiché une partie de sa palette, et on demande à en revoir. Ses quelques percussions ont fait mal à Acuna et il a, en prime, soulagé Soppy avec quelques retours précieux. Mais ça, c’était avant de complètement s’éteindre au retour des vestiaires.

En bref : Une mi-temps prometteuse… puis plus rien.

Presque exclusivement trouvé dos au but, Guirassy a vécu une soirée compliquée. S’il a été capable de garder quelques précieux ballons, il en a perdu d’autres en faisant les mauvais choix, avec parfois des gestes compliqués plutôt que des passes simples. Trop tendre sur certains duels, il n’a pas eu la moindre occasion à se mettre sous la dent.

En bref : Un rôle ingrat.

L’ancien Lyonnais a gâché la seule opportunité intéressante des Rennais dans le premier acte, en se montrant bien trop mou sur un bon service de Doku. Bougé par Koundé ou imprécis dans ses passes, il a continué dans ce registre trop neutre, voire pénalisant, en seconde période. Un bon travail défensif, toutefois.

En bref : Terrier doit muscler son jeu et ça ne date pas d’hier.