Lyon-Bayern Munich, PSG-Dortmund, OM-Leipzig : Les grands duels franco-allemands en Europe
ParAFP
Mis à jour 17/08/2020 à 19:12 GMT+2
LIGUE DES CHAMPIONS - Alors que les demi-finales de la Ligue des champions opposeront deux clubs français et allemands (PSG-Leipzig mardi et Lyon-Bayern Munich mercredi), l'histoire de la Coupe d'Europe a souvent réservé des duels au sommet entre les deux pays voisins.
Saint-Etienne - Bayern Munich (0-1) - Finale de Coupe des clubs champions 1975-1976
Ce sont deux clubs qui se connaissent déjà qui se retrouvent en finale de la C1 le 12 mai 1976 à Glasgow. Saint-Etienne a renversé le Bayern en 16e de finale en 1969-1970 (0-2 à l'aller, 3-0 au retour), les Munichois se sont vengés en demi-finale en 1975 (0-0, 2-0). Longtemps, les Verts dominent, et touchent même par deux fois les montants allemands en première période. Mais les poteaux de Hampden Park, aux arêtes saillantes, ne réussissent pas à Saint-Etienne.
Le seul but du match est inscrit par l'Allemand Franz Roth à la 57e minute. Le Bayern remporte une troisième C1 de rang, Saint-Etienne passe à côté de son rêve, et la finale devient en France celle "des poteaux carrés".
Auxerre-Dortmund (0-2, 2-0, 5-6 aux t.a.b.) - Demi-finale de Coupe de l'UEFA 1992-1993
C'était la magie des matches aller-retour : à l'aller en Allemagne, les Auxerrois s'inclinent (2-0), et la nette domination du Borussia Dortmund n'incite pas à l'optimisme. Au retour, la physionomie du match est totalement différente. Auxerre marque vite par Martins (6e) puis double la mise à la 71e sur un but de Verlaat.
En fin de match, les hommes de Guy Roux ratent même plusieurs occasions de troisième but. Mais le football est parfois cruel : le club bourguignon s'incline (6-5) aux tirs au but, sur un seul raté de Stéphane Mahé qui prive l'AJA de finale.
Bordeaux-Bayern Munich (0-2, 1-3) - Finale de Coupe UEFA 1995-1996
Avec Zinédine Zidane et Christophe Dugarry, les Girondins de Bordeaux ont des armes de choix pour défier le Bayern Munich. Mais les deux hommes sont suspendus pour le match aller, à Munich, et Bordeaux, impuissant, est battu (2-0). Au retour, leur présence ne suffit pas. Le Bayern est tout simplement trop fort et l'emporte (5-1) sur l'ensemble des deux matches. Sa seule C3 à ce jour.
Lyon-Brême (3-0, 7-2) - 8e de finale de Ligue des champions 2004-2005
Une démonstration que n'aurait pas renié le Bayern Munich de Hansi Flick. Dès la fin du match aller, remporté (3-0) par les Lyonnais en Allemagne, les jeux semblent faits. Mais Lyon ne s'arrête pas en si bon chemin. Emmené par un grand Sylvain Wiltord, auteur d'un triplé, l'OL écrase le Werder Brême (7-2) au retour soit 10-2 sur l'ensemble des deux matches. Une raclée historique.
Lyon-Bayern Munich (0-1, 0-3) - Demi-finale de Ligue des champions 2009-2010
Il y a déjà eu une demi-finale Lyon-Bayern, il y a dix ans. A l'aller, l'OL tient pourtant à l'Allianz Arena. Dans un match marqué par deux cartons rouges, le Bayern s'impose (1-0) sur un but de Robben. Mais, au retour, Lyon tombe sur un os nommé Ivica Olic. L'attaquant croate inscrit un triplé et douche le stade de Gerland. Quatre buts à zéro sur les deux rencontres : il n'y a pas eu match.
Marseille-Leipzig (0-1, 5-2) - Quart de finale de Ligue Europa 2017-2018
Marseille en habitué des Coupes d'Europe, Leipzig en néophyte, tout oppose les deux clubs. Mais l'équipe allemande n'est pas intimidée par la découverte des joutes européennes et remporte le match aller (1-0). Au retour, l'entraîneur olympien Rudi Garcia trouve la faille. Défensivement, l'OM a des lacunes mais, offensivement, il est inarrêtable. Payet, Thauvin et compagnie inscrivent 5 buts et l'emportent (5-2). L'OM filera jusqu'en finale, perdue contre l'Atlético Madrid (3-0).
Paris SG-Dortmund (1-2, 2-0) - 8e de finale de Ligue des champions 2019-2020
C'était il y a cinq mois déjà. Le PSG, éliminé à ce stade de la compétition les trois années précédentes, a d'abord cru ne pas réussir à vaincre ses démons. Emmené par son prodige norvégien Erling Haaland, Dortmund s'impose (2-1) à l'aller.
Au retour, les Parisiens ne peuvent même pas compter sur leurs supporters, privés de stade en raison de la pandémie de coronavirus. Mais des centaines d'ultras, massés hors du Parc des princes, se font entendre malgré le huis clos, et Paris s'impose (2-0) grâce à Neymar et Juan Bernat, se qualifiant pour les quarts... finalement organisés à Lisbonne sous forme de "Final 8".
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Télécharger
Scannez ici
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité