Face au FC Séville, le Stade Rennais a résisté, en vain

La marche était trop haute pour Rennes. Dépassés par un FC Séville ultra-dominateur, les hommes de Julien Stéphan se sont logiquement inclinés mercredi soir (1-0), au stade Ramón Sánchez Pizjuan, lors de la deuxième journée de la phase de poules. Alfred Gomis, héroïque en première période, a retardé l’échéance et surtout limité la casse. Mais Luuk de Jong a fini par faire respecter la logique pour permettre aux Sévillans de rejoindre Chelsea, vainqueur de Krasnodar plus tôt dans la soirée (0-4), en tête du groupe E. Le déplacement des Bretons à Londres, mercredi prochain, vaudra déjà très cher.

Une transversale à gauche, un centre parfait de Marcos Acuna, une volée de plat du pied droit clinique de De Jong. C’est sur une action d’école que Séville a débloqué le tableau d’affichage mercredi soir (1-0, 56e). La récompense d’une prestation très sérieuse de la formation andalouse, largement au niveau de cette Ligue des champions au contraire d’un Stade Rennais encore en phase d’apprentissage. Des Rouge et Noir pour qui la leçon aurait toutefois pu être beaucoup plus sévère.

Car dès l’entame de match, les hommes de Julen Lopetegui ont annoncé la couleur. Et rapidement, Alfred Gomis a dû sortir le grand jeu. Jesus Navas (5e), Munir El Haddadi (6e), Diego Carlos (24e) ou encore Lucas Ocampos (27e) ont été écoeurés par l’ancien portier de Dijon, qui a même été sauvé par Benjamin Bourigeaud sur sa ligne (29e). Un Bourigeaud sorti sur blessure peu après le retour des vestiaires (49e), tandis que Daniele Rugani en avait fait de même après un quart d’heure de jeu. L’impossible remontée s’est donc retrouvée entre les pieds de joueurs inexpérimentés et/ou en manque de rythme, à l’image d’un Clément Grenier qui faisait sa deuxième apparition de la saison.

C’est pourtant de l’ancien Lyonnais qu’est venue la seule occasion nette des visiteurs, sur un coup franc flottant qui a (enfin) sorti Yassine Bounou de sa sieste (70e). Le reste fut bien trop timide, notamment de la part de Martin Terrier, alors que Jérémy Doku a accusé le coup en seconde période. Serhou Guirassy, lui, n’a eu aucun ballon intéressant à se mettre sous la dent et c’est bien le vainqueur de la dernière Ligue Europa qui a de nouveau multiplié les occasions en fin de match. 22 tirs à 2 et surtout 4 points à 1, désormais. Il n’y a pas débat dans ce début de campagne.