LIGUE DES CHAMPIONS - Avant Real Madrid - Manchester City : Impossible n'est pas merengue
Publié 04/05/2022 à 00:03 GMT+2
LIGUE DES CHAMPIONS – Déjà auteur d'une "noche magica" face au PSG en huitièmes de finale, le Real Madrid affiche sa confiance avant sa demi-finale retour face à Manchester City et Pep Guardiola. Confrontés à l'obligation de signer une nouvelle remontée fantastique après le revers de l'aller (4-3), les Merengue sont persuadés d'avoir les armes pour. Et de nombreux arguments plaident pour eux.
Quatre buts marqués mais des regrets à la pelle : City doit-il trembler ?
Video credit: Eurosport
"Rendez-vous mercredi !" Sur la fontaine Cibeles où le Real célébre ses titres de champion, Carlo Ancelotti a donné le ton, dimanche dernier. Le sacre en Liga à peine fêté, il y a une autre mission pour la Maison Blanche cette semaine. Et tout le monde y croit forcément à Madrid. Forcément car il règne dans la capitale espagnole cette idée qu'impossible n'est pas merengue. "On sait qu'on peut remonter, on a confiance en nous", a résumé Luka Modric, alors que le Real est revenu d'Angleterre avec une défaite presque miraculeuse au vu de la domination des Citizens et du scénario du match (4-3).
Alors pourquoi une telle confiance ? Pourquoi un tel sentiment d'avoir la capacité de rendre les exploits à leur portée ? C'est une question d'histoire déjà. Le Real peut s'appuyer sur ses exploits passés en Ligue des champions et un Santiago-Bernabeu habitué aux "noches magicas". Le PSG renversé en huitièmes de finale (défaite 1-0 au Parc, succès 3-1 au retour) pourrait en témoigner. "L'histoire de ce club joue en notre faveur. On ne se rend jamais. C'est ce que nous apprend ce club quand on arrive ici", raconte Modric. "L'histoire ne peut pas influencer ce match", balaye cependant Ancelotti avant de prévenir : "Mais après avoir gagné la Liga et avec Bernabeu, on peut le faire".
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Carlo Ancelotti
Crédit: Getty Images
Si l'adversaire semble encore d'une autre dimension avec Pep Guardiola – l'ancien coach du Barça qui a tant frustré les Madrilènes de 2008 à 2012 -, ce Real y croit donc. Dur comme fer. Et si l'histoire est malgré tout un argument qui peut peser, la formation merengue peut surtout espérer une nouvelle "remontada" en raison des atouts intrinsèques de ce groupe. "On sait qu'on n'a pas fait notre meilleur match à l'aller, mais on a quand même mis trois buts, estime Modric. Demain (mercredi), on doit faire mieux, et on va faire mieux, j'en suis convaincu. On devra entrer sur la pelouse avec de la foi, de la personnalité, de l'énergie, du caractère, de l'agressivité". L'ADN de ce Real, en gros.
Avec un coach d'un calme bluffant en toutes circonstances au bord de la pelouse, l'équipe merengue affiche la mentalité idéale grâce notamment à ses vieux briscards du milieu de terrain, qui montrent la voie et laissent le sentiment que rien ne peut pousser cette équipe à paniquer. Et le retour de Casemiro devant la défense pour stabiliser le bloc madrilène ne fait qu'amplifier l'impression que l'exploit est possible. "Son retour veut dire beaucoup pour nous, il est une pièce très importante de notre jeu, il est fondamental, et ça fait du bien de l'avoir à nouveau parmi nous. Il nous aide toujours à corriger les petites erreurs que l'on commet sur le terrain", prévient Modric, même si l'absence de David Alaba (blessé) en défense risque de peser dans l'autre sens.
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A hauteur de Messi et sur les traces de Ronaldo : l'incroyable campagne de Benzema
Video credit: Eurosport
Des atouts clefs pour ce genre de défis et… Benzema
Si le Real fait preuve d'optimisme et garde l'espoir de toucher sa quatorzième couronne continentale du bout du doigt, c'est cependant aussi lié à un homme. Un buteur qui ne cesse de surprendre et de se muer en leader d'exception au fil des mois, des épreuves à affronter et des montagnes à renverser : Karim Benzema, bien entendu. Encore déterminant à l'aller avec un doublé – marqué par un premier but qui a permis au Real de sortir la tête de l'eau puis une Penenka sublime -, l'ancien Lyonnais porte son équipe dans cette C1.
Buteur à chacune de ses quatre dernières sorties européennes avec donc un doublé mais surtout deux triplés (ndlr : face au PSG au retour et à Chelsea à l'aller), l'irrésistible KB9 semble marcher sur l'eau comme en témoignent ses 14 buts en 10 matches de Ligue des champions cette saison ou ses 42 réalisations en 42 matches toutes compétitions confondues avec le Real. Un atout de plus pour cet insubmersible champion d'Espagne, qui ne s'inquiète même pas de célébrer un titre quelques jours avant un choc face au mastodonte mancunien guidé par le génial Guardiola. "On doit célébrer, cela fait du bien au mental. On doit en profiter, explique Ancelotti. S'il y a bien une chose que j'ai apprise dans ce club, c'est qu'il ne s'arrête jamais. Il regarde toujours droit devant, vers une prochaine victoire. Et on se doit de célébrer autre chose en fin de saison". Le ton est donné.
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