Ligue des champions - L'antisèche de PSG - Manchester City (2-0) : Leçons bien apprises, promesses enfin tenues
Mis à jour 29/09/2021 à 08:22 GMT+2
LIGUE DES CHAMPIONS - Au bout d'un match qui avait tout l'air de la demi-finale aller de la précédente édition, le Paris Saint-Germain a rectifié le tir face à Manchester City (2-0), ce mardi soir. Grâce à certaines individualités - Gueye, Verratti ou Donnarumma - mais aussi et surtout grâce à une cohérence que le club de la capitale n'avait encore jamais affichée cette saison.
Le jeu : Une copie conforme... avec un tout autre résultat
Souvenez-vous il y a cinq mois. Dans le jeu, ce match a ressemblé comme deux gouttes d'eau à la demi-finale aller de la précédente édition. Une nouvelle fois, le Paris Saint-Germain a d'abord tenu tête à Manchester City, tant dans l'intensité que sous la pression adverse. Une nouvelle fois, le club de la capitale en a profité pour ouvrir le score.
Les hommes de Pep Guardiola ont installé leur domination territoriale peu après la première demi-heure de jeu, et l'ont complètement accentuée en seconde période. A l'exception d'un manqué immanquable de Bernardo Silva - qui n'aurait de toute façon pas été valable pour une position de hors-jeu - les Citizens n'ont pas été capables de multiplier les occasions franches. Cette fois, ils n'ont pas bénéficié de deux coups du sort pour renverser la vapeur. Mais ont été crucifiés par un coup de patte de Lionel Messi.
Les joueurs : Verratti passe partout, Gueye s'occupe de tout
Le meilleur joueur du PSG depuis le début de saison, c'est lui : Idrissa Gueye a de nouveau été au four, au moulin et dans la surface adverse. Marco Verratti a été précieux à la récupération même s'il n'avait pas 90 minutes dans les jambes. Donnarumma a été impérial pour sa première en C1, alors que la "MNM" a ouvert deux brèches qui ont amené... deux buts. A City, Jack Grealish a tout raté, Bernardo Silva a joué à contre-courant et Mahrez a été plus timide.
Le facteur X : Le jaune très orangé de De Bruyne
Le résultat final l'a un peu fait oublier mais Paris aurait certainement dû évoluer en supériorité numérique durant plus d'une période. Cinq minutes avant la pause, Kevin De Bruyne s'est essuyé les crampons sur la jambe d'Idrissa Gueye, en tentant de contrôler le ballon. La faute fut involontaire mais franchement grossière et particulièrement dangereuse. L'arbitre de la rencontre, M. Del Cerro Grande, s'est contenté d'un avertissement. Et le VAR n'a pas vu d'erreur manifeste...
Le moment qui a surpris tout le monde
Qui a dit que Lionel Messi n'avait pas le sens du sacrifice ?
La stat' : 3
Lionel Messi n'avait encore jamais marqué avec le PSG. Il a dû patienter 263 minutes avec le maillot parisien pour inscrire son premier but sous ses nouvelles couleurs. Ça ne vous a pas paru bien long ? Pour lui, c'est pourtant une éternité. Depuis le début de sa carrière, le génie argentin n'avait connu que deux plus grandes disettes sans marquer : 298 minutes en 2005/2006 et 288 en 2019/2020. Ahurissant.
La décla : Lionel Messi (sur Canal+) sur la "MNM"
Plus on va jouer ensemble et mieux ça va être. On doit tous grandir ensemble, augmenter notre niveau de jeu. on a bien joué. Il faut donner le meilleur et continuer à le faire.
La question : Le PSG tient-il son match référence ?
Le PSG était promis à l'enfer, après un début de saison beaucoup moins convaincant dans le jeu que dans les résultats, et la démonstration de Manchester City face à Chelsea, samedi. C'était oublier que le club de la capitale a appris à se retrousser les manches quand la pente s'élève. C'était omettre, aussi, que Mauricio Pochettino n'avait eu que peu d'occasions d'aligner son véritable onze-type. Il en a eu une ce mardi soir. Et ça s'est vu. Le retour de Marco Verratti devant la défense a été capital, Gianluigi Donnarumma a d'ores et déjà apporté toutes les garanties pour s'installer durablement dans la cage parisienne.
Tout ne fut pas parfait, et le très relatif repli défensif de la MNM a encore posé quelques problèmes aux latéraux, notamment lorsque les jambes d'Idrissa Gueye et Ander Herrera sont devenues plus lourdes. Il n'empêche, l'équipe parisienne a un peu plus ressemblé à un véritable onze qu'au 7+3 de Bruges, et les combinaisons entre les trois attaquants, en contres, ont fait d'énormes différences. Le PSG n'a pas encore réussi le match parfait mais il dispose enfin d'une base solide sur laquelle Mauricio Pochettino pourra construire.
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