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Ligue des champions - Chelsea remporte le choc face à l'AC Milan (0-2)

Elio Bono

Mis à jour 11/10/2022 à 23:48 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Très bonne opération de Chelsea ce mardi en Ligue des champions. Les Blues ont remporté le choc de leur groupe à Milan (0-2) grâce à Jorginho (21e) et Aubameynag (34e), et prennent les commandes de la poule. L'AC Milan, réduit à 10 dès la 18e minute et l'expulsion de Tomori, est troisième et voit son avenir s'obscurcir en C1.

Pierre-Emerick Aubameyang - FC Chelsea

Crédit: Getty Images

Le patron, c'est Chelsea. Plus forts dans tous les compartiments du jeu, les Blues se sont aisément imposés à Milan (0-2), confirmant leur large succès du match aller. Jorginho (21e) a marqué sur penalty, avant que Pierre-Emerick Aubameyang (34e) ne mette fin au suspense pour rapprocher les Londoniens des huitièmes dans ce groupe E. Rien n'est perdu pour les Rossoneri, mais il leur faudra digérer la frustration du carton rouge très sévère infligé à Fikayo Tomori dès la 18e.
Que serait-il advenu si la couleur du carton sorti par M.Siebert avait été plus pâle ? La question trottine encore dans la tête de Stefano Pioli et agite - déjà - les journaux italiens. Jusqu'à cette 18e minute fatidique, son équipe tenait la dragée haute aux Blues. Forts d'un pressing haut et de nombreux duels remportés, les Milanais étaient dans le coup. Et puis, Reece James, lancé dans le dos de Fikayo Tomori, a été déséquilibré par son compatriote alors qu'il s'apprêtait à tirer. A première vue, le penalty ne souffre d'aucune contestation. L'expulsion directe, elle, est beaucoup plus litigieuse. Tomori, en position de dernier défenseur, est renvoyé aux vestiaires en vertu de la très controversée double peine.

Double peine pour le Milan

La colère était encore tenace lorsque Jorginho a transformé, après son habituel saut de cabri, le penalty (21e, 0-1). En réalité, cette tension n'est jamais descendue. Dans un premier acte électrique - six cartons, record en C1 cette année -, Milan n'a su redresser la barre. Oui, il y a bien eu cette tête non cadrée d'Olivier Giroud sur une offrande de Brahim Diaz. Mais les Rossoneri, abattus et piqués dans leur orgueil, sont progressivement sortis du match. Il y avait de quoi être frustré : Chelsea a gonflé son avance sur sa deuxième incursion dans la surface. Il n'a pas fallu grand chose de plus qu'un jeu en triangle avec Mateo Kovacic et Mason Mount pour que Pierre-Emerick Aubameyang ne soit en position de fusiller Ciprian Tatarusanu (0-2, 34e).
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Il disappunto di Olivier Giroud, Milan-Chelsea, Getty Images

Crédit: Getty Images

Plié au bout d'une demi-heure et sans réel intérêt dès lors, ce match ne peut susciter de réelles analyses. Chelsea a profité du second acte pour faire tourner le ballon (64% de possession) autant que son effectif. La seule ombre au tableau concerne la sortie de Reece James, blessé au genou, à cinq semaines du Mondial. Les Blues ont surtout profité des circonstances pour gagner en confiance, signant un troisième succès de rang sans concéder de but.
Désormais en tête de ce groupe E avec 8 points, ils seront, sauf accident, au rendez-vous des 8es. L'affaire aurait pu être plus délicate pour l'AC Milan sans un coup de pouce du Dinamo Zagreb. En tenant en échec le RB Salzbourg sur sa pelouse, le club croate a maintenu les Autrichiens (6 unités) deux points devant les Lombards. Même avec 4 points en 4 matches, les Rossoneri ont leur destin en main et seront qualifiés avec deux victoires. C'est bien là la seule bonne nouvelle dans la soirée milanaise.
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