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Ligue des champions - Fair-play financier : Amendes limitées pour le PSG, l'OM et Monaco

ParAFP

Mis à jour 02/09/2022 à 18:17 GMT+2

LIGUE DES CHAMPIONS - Finalement, le PSG, l'Olympique de Marseille et l'AS Monaco n'auront pas besoin de régler une addition trop salée. Coupables d'avoir transgressé les règles comptables du fait-play financier, les trois clubs ont été condamnés par l'UEFA à régler des amendes d'un montant limité. En échange, ils ont toutefois convenu d'un plan de redressement sur trois saisons.

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L'UEFA a infligé, vendredi, des sanctions financières limitées au Paris SG, à l'OM et à Monaco, pour avoir transgressé les règles comptables du fair-play financier, en convenant avec eux d'un plan de redressement sur trois saisons.
Le PSG devra s'acquitter de 10 millions d'euros, et l'Olympique de Marseille et l'ASM de 300 000 euros chacun. Des montants susceptibles de monter respectivement à 65 millions et à 2 millions d'euros s'ils ne respectent pas leurs engagements d'ici la saison 2025/26, indique l'instance européenne dans un communiqué.
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Les huit formations sanctionnées, qui étaient qualifiées en 2021/22 pour les compétitions européennes et soumises à ce titre au fair-play financier, étaient dans le viseur de l'Instance de contrôle financier des clubs (ICFC) de l'UEFA. L'AS Rome a écopé de 5 millions d'euros d'amende "inconditionnelle", c'est-à-dire indépendante de ses efforts ultérieurs pour assainir les comptes, l'Inter Milan de 4 millions d'euros, la Juventus Turin de 3,5 millions d'euros, l'AC Milan (fraîchement racheté par le fonds américain Redbird) de 2 millions d'euros et le club turc du Besiktas de 600 000 euros.

La Roma sous la menace d'une amende de 35 millions d'euros

Si les quatre formations italiennes et le club stambouliote n'atteignent pas les objectifs définis avec l'ICFC, ces montants grimperont à 35 millions d'euros pour l'AS Rome, 26 millions d'euros pour l'Inter Milan, 23 millions d'euros pour la Juve, 15 millions pour les Rossoneri et 4 millions pour Besiktas. La plupart des clubs ont accepté un plan de redressement sur trois saisons qui n'inclut que des engagements comptables, mais l'AS Rome et l'Inter Milan ont opté pour un accord sur quatre saisons, qui leur interdit de surcroît d'enregistrer de nouveaux joueurs pour les compétitions européennes en 2022/23 et 2023/24.
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Jose Mourinho

Crédit: facebook

Introduit en 2010 pour assainir le football européen, alors lancé dans une folle course à l'endettement, le fair-play financier interdit aux clubs engagés dans les compétitions continentales de dépasser les 30 millions d'euros de déficit cumulés sur trois saisons - une règle assouplie pour 2020-21 et 2021-22 en raison de la pandémie de Covid-19. Mais l'UEFA a annoncé au printemps une vaste refonte de ce système, destinée à favoriser l'arrivée d'investisseurs tout en limitant l'envol des salaires.
Pour cela, l'instance va doubler le déficit admis sur trois ans pour chaque club, et introduit progressivement une forme très atténuée de "plafond salarial", règle chère aux franchises sportives nord-américaines (basket, football américain, hockey), mais qu'il était impossible de transposer à l'identique avec 55 fédérations aux législations distinctes. Concrètement, les clubs devront limiter les salaires de leurs joueurs et entraîneurs, les indemnités de transfert et les commissions d'agent à 70% de leurs revenus à partir de la saison 2025/2026.
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