Atlético Madrid-Inter | Griezmann, Depay, Oblak : Le Wanda Metropolitano peut remercier ses trois héros

Et dire que sa présence était incertaine quelques jours avant la rencontre. Mais à la veille de cet épique Atlético Madrid-Inter Milan (2-1 ap, 3-2 aux t.a.b), Diego Simeone avait martelé que son équipe avait besoin d'Antoine Griezmann même s'il n'avait pas rejoué depuis trois semaines à la suite d'une blessure à une cheville. Coup de poker gagnant du Cholo. Son buteur français a en effet été l'un des grands bonhommes du soir sur la pelouse du Wanda Metropolitano.

S'il a paru en manque de rythme lors des premières minutes, Antoine Griezmann a rappelé qu'il était toujours aussi redoutable face au but adverse. A la suite d'un mauvais dégagement de Benjamin Pavard dans la surface interiste, l'ancien attaquant de la Real Sociedad n'a pas manqué l'occasion de remettre son équipe sur de bons rails (35e). Ensuite, le Français, auteur de sa sixième réalisation cette saison en C1, a semblé ragaillardi par ce but.

Si Benjamin Pavard l'a privé d'un doublé en fin de première période (43e), Antoine Griezmann est passé à la vitesse supérieure après la pause. A la 50e minute, c'est Yann Sommer qui a stoppé sa frappe à ras de terre depuis l'extérieur de la surface. Par la suite, le Français s'est plus distingué dans la construction du jeu, avec son audace habituelle. Son amour de passe en retrait à destination de Rodrigo Riquelme à la fin du temps réglementaire aurait mérité un meilleur sort. Totalement vidé, Antoine Griezmann a été sorti par Diego Simeone à la 106e. "C'est ça l'Atlético, il n'y a pas de match tranquille, il faut se battre jusqu'au bout", souriait le champion du monde 2018 au micro de la Movistar après le match.

Avant ce mercredi soir, Memphis Depay n'avait encore jamais marqué en C1 cette saison. Le Néerlandais a finalement parfaitement choisi son moment car son but inscrit à la 87e minute a totalement relancé les siens. Entré en jeu huit minutes plus tôt, l'ancien Lyonnais a très rapidement créé le désordre dans la défense de l'Inter Milan. S'il aurait pu marquer d'entrée, aux six mètres, sans l'excellent jaillissement de Federico Dimarco (81e), l'attaquant de 30 ans a trouvé l'intérieur du poteau de Yann Sommer quatre minutes plus tard (85e).

Lors de la prolongation, Memphis Depay est resté un danger permanent pour la défense de l'actuel leader de la Série A. Avec un peu plus de promptitude, il aurait aussi pu mieux négocier le mauvais dégagement de Yann Sommer. Sans conséquences pour son équipe. L'essentiel du travail avait été fait par l'ex-joueur de Manchester United. "L'entrée de Memphis Depay a changé le cours de la partie", résumait parfaitement le milieu de terrain Koke, au micro de Movistar, à la fin de la rencontre.

Certes battu à la suite d'une magnifique action collective conclue par Federico Dimarco (33e), Jan Oblak a également été un homme clé de la qualification de l'Atlético de Madrid en quarts de finale de la Ligue des champions. Dès la 13e minute, le portier de 30 ans a sauvé les siens sur une tentative de Marcus Thuram. De plus, son arrêt face à Nicolo Barella (81e) vaut également son pesant d'or.

Lors de la séance des tirs au but, le Slovène a parfaitement fini le travail en repoussant les tentatives d'Alexis Sanchez et Davy Klaassen. Après coup, Jan Oblak voulait rester modeste au moment de commenter sa prestation.

"Je dis toujours qu'il y a un peu de chance sur les tirs au but car il faut choisir le bon côté. Si le joueur le tire parfaitement, il est impossible de l'arrêter. Aujourd'hui, j'étais capable d'en arrêter deux", a-t-il souligné à Movistar. Koke s'est lui plus enflammé pour qualifier la prestation de son coéquipier. "Nous avons le meilleur gardien du monde et il l'a encore démontré aujourd'hui", a-t-il conclu.