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Barça - Naples I Les tops et flops : La masterclass de Cubarsi, la classe de Yamal, le désastre Osimhen

Vincent Bregevin

Mis à jour 13/03/2024 à 09:22 GMT+1

La jeunesse du Barça a porté le club catalan vers une qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions avec un succès face à Naples (3-1) mardi à Montjuic. Lamine Yamal, 16 ans, a fait parler tout son talent en attaque tandis que Pau Cubarsi, 17 ans, a rayonné en défense. Tout le contraire de Victor Osimhen, éteint à la pointe de l'attaque napolitaine. Nos tops et flops.

"Le Barça se sert des jeunes pour masquer ses lacunes"

Les tops

  • Yamal phénoménal
On n'a vu que lui dans les 20 premières minutes où il a fait vivre un véritable cauchemar à Mario Rui. Un récital ponctué d'une action de grande classe. Parti des abords de sa propre surface, Lamine Yamal a d'abord éliminé un joueur d'un coup du sombrero avant de placer une accélération irrésistible sur 50 mètres et de délivrer un ballon merveilleux de timing et de dosage à Raphinha. Une action décisive sur le deuxième but barcelonais qui dit tout de la classe du prodige blaugrana, auteur d'un match plein par ailleurs.
  • Cubarsi impérial
C'était sa première en Ligue des champions. Mais cela ne s'est vraiment pas vu. Du haut de ses 17 ans, Pau Cubarsi a géré la défense barcelonaise en patron. Impérial, il a remporté 100% de ses duels, étouffant littéralement Victor Osimhen. Mais ses relances, avec 13 passes qui ont cassé des lignes, ont également fait un bien fou au collectif catalan. Il y a bien eu un contact assez douteux avec le buteur napolitain dans la surface du Barça en seconde période qui aurait pu provoquer un penalty. L'arbitre en a décidé autrement. La chance d'un débutant convoité qui a crevé l'écran.
  • Cancelo, quel brio !
Cette qualification, c'est en partie à lui que le Barça la doit. João Cancelo a été décisif en plus d'être déterminant dans l'animation offensive barcelonaise. A l'origine du premier but avec une ouverture parfaite sur Raphinha, auteur du deuxième après avoir bien suivi la tentative du Brésilien repoussée par le poteau, le latéral portugais a lancé l'équipe de Xavi vers la victoire. Il a encore réussi des gestes brillants par la suite. Il a aussi été pris dans son dos par l'appel de Matteo Politano sur le but napolitain. Mais c'est bien la seule ombre à sa performance. Et elle est restée sans conséquence.

Les flops

  • Naples, une défense passoire
A ce niveau, c'est rédhibitoire. La défense napolitaine a affiché bien trop de lacunes à Montjuic pour que le club italien connaisse un autre sort. Bien trop laxiste dans le marquage, bien trop imprécise dans son alignement, elle a quasiment offert les deux premiers buts de la rencontre au Barça. Elle a eu le mérite de réagir puisque le but de Naples est venu d'un défenseur, Amir Rrahmani. Mais le mal était déjà fait. Et il a été confirmé quand l'arrière-garde napolitaine a été dépassée sur le troisième but barcelonais.
  • Osimhen, le cauchemar
Le rêve d'une qualification de Naples passait obligatoirement par lui. Mais pour Victor Osimhen, la soirée a plutôt viré au cauchemar. Muselé par Cubarsi, l'attaquant nigérian a aussi manqué de justesse dans ses appels, se retrouvant trop souvent en position de hors-jeu. Au bout du compte, il n'a tenté qu'un seul tir sur l'ensemble de la rencontre. En face, Robert Lewandowski n'a pas été plus en vue que lui. Mais au moins, le Polonais a sauvé sa soirée en marquant un but. Tout ce qu'il a manqué à Osimhen.
  • Calzona a tué la révolte
Naples a fait souffler un vent de révolte en seconde période. Mais il est trop vite retombé. Et le coaching de Francesco Calzona n'est pas étranger au phénomène. Surtout sa décision de sortir Politano, l'homme le plus dangereux dans la ligne d'attaque napolitaine, pour le remplacer par Jesper Lindström (64e). Le manque de confiance du Danois s'est senti quand il a manqué le cadre de la tête à quelques mètres du but de Marc-André ter Stegen. Quelques centimètres qui auraient pu transformer le coaching de l'entraîneur de Naples en coup gagnant. Mais c'était bien un pari perdant.
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