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Ligue des champions | Après Lens - Arsenal : "Vous m'auriez dit ça quand on affrontait des équipes de L2 "

Glenn Ceillier

Mis à jour 04/10/2023 à 11:18 GMT+2

Pour son premier match de Ligue des champions depuis 21 ans à domicile, Lens a surpris son monde en s'offrant le scalp d'Arsenal (2-1) pour signer une soirée magique au Stade Bollaert ce mardi soir. Les Sang et Or ont impressionné par leur intensité et leur force de caractère. Ils savourent et espèrent désormais poursuivre sur leur lancée.

"Interdit de rêver petit après une prestation pareille"

"Pour battre les grandes équipes, il faut faire des gros matches". Le constat de Brice Samba est aussi limpide que sa prestation du soir. Mais le portier lensois aurait également pu parler de l'ambiance folle du Stade Bollaert tant la soirée dans le Nord de la France a été spéciale face à Arsenal (2-1). Tout simplement mémorable. "On avait à cœur de faire un très gros résultat. On l'a fait. On est très fiers", ajoute Samba sur Canal +. "Devant notre public, on voulait animer ce match. C'est ce qui s'est passé, on les a regardés droit dans les yeux", lance de son côté Jonathan Gradit, alors qu’Adrien Thomasson se charge lui d’emblée de classer ce match : "C'était un énorme challenge pour nous (…). Cette victoire va rester gravée".
Pour son premier match de Ligue des champions à Bollaert depuis 21 ans, le RC Lens a en effet mis les petits plats dans les grands. Car la longue attente de revoir la C1 à la maison a pris fin par un coup d'éclat majestueux. Les vice-champions de France ont fait tomber les vice-champions d'Angleterre pour la première fois de la saison (2-1). Et ils l'ont fait à l'issue d'une prestation de très haut vol. "On savait qu'il fallait qu'on soit extraordinaires. Et qu'on élève tous notre niveau de jeu. C'est ce qu'on a réussi à faire", savoure Thomasson.
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Faut-il s'inquiéter du manque de caractère d'Arsenal ?

C'est de la mécanique de précision
Après leur début de saison poussif, personne n'aurait pourtant imaginé il y a quelques semaines une telle rencontre face à l'un des cadors de la Premier League, grand favori de cette poule B. Mais portés par un public toujours aussi incroyable, les protégés d'un Franck Haise ont signé la prestation parfaite. Tant dans l'envie que sur le plan tactique. "On a été vaillants jusqu'au bout, explique Thomasson. Avec ce public, on est capable de tout. On l'a montré la saison dernière".
Du début à la fin, Lens a en effet réussi à imposer l'intensité nécessaire pour bousculer cette équipe d'Arsenal qui a ronronné. "Les mecs sont sûrement cramés étant donné le nombre de kilomètres qu'ils ont parcourus", glisse Samba, qui salue aussi le travail de son coach : "Tactiquement, il n'y a rien à dire. On a écouté les conseils du coach et on a réussi à les mettre en pratique." "On a bien travaillé sur les derniers jours avec la vidéo (…). C'est de la mécanique de précision et les joueurs ont été très bons", salue Franck Haise, un entraîneur comblé. Mais ce succès démontre également le mental lensois.
On a beaucoup d'ambitions dans ce groupe-là
Comme face à Séville, Lens s'est retrouvé mené au score suite à une erreur d'un de ses joueurs. Et comme en Espagne, les Sang et Or ont trouvé les ressources pour revenir avant cette fois-ci de l'emporter en imposant leur rythme. "Ça montre notre caractère, et notre début de saison. En ce moment, on relève la tête", remarque Jonathan Gradit. "C'était les montagnes russes en première mi-temps. Mais j'ai réussi à 'switcher' ", a reconnu de son côté Thomasson, le héros du jour avec son but pour effacer son erreur sur l'ouverture du score. "En seconde mi-temps, on savait que si on continuait à les agresser, si on défendait en avançant, on allait se procurer des occasions".
Impuissant et tombé sur un excellent Samba, Arsenal n'a ainsi pu que constater les dégâts. Histoire de rendre cette soirée "fantastique", dixit Elye Wahi. Et si le jeune attaquant se délecte de ses premiers "frissons" à Bollaert, de cette "dinguerie", certains de ses nouveaux coéquipiers vivent eux un "rêve éveillé", comme l'explique Gradit : "Vous m'auriez dit ça quatre ans avant, quand on affrontait des équipes de Ligue 2, sans leur manquer de respect, je vous aurais dit: 'C'est pas possible'", lance le défenseur.
Vingt-cinq ans après la prouesse mémorable accomplie à Wembley (1-0), en Ligue des champions déjà, le RCL a pourtant bien remis ça face à Arsenal. Et cette fois, les Sang et Or se mettent en plus à rêver d'autres lendemains alors qu'ils sont premiers du groupe avec quatre points après ces deux premières journées. "On a beaucoup d'ambitions dans ce groupe-là. Il ne faut pas brûler les étapes, on va être attendu au retour", lance Gradit. "Il reste encore quatre matches; mais on verra bien. Peu de gens nous voyaient réaliser ce qu'on a fait ce soir", conclut de son côté Samba. Mais avec d'autres prestations de ce niveau, les Nordistes peuvent avoir des ambitions.
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Brice Samba et les Lensois après leur victoire face à Arsenal

Crédit: Getty Images

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