Ligue des champions - L'OM éliminé au 3e tour préliminaire par le Panathinaïkos aux tirs au but, il jouera la C3
Publié 15/08/2023 à 23:55 GMT+2
Quelle désillusion pour l'OM ! Alors qu'il se dirigeait vers une qualification en barrages de la Ligue des champions, grâce à un doublé de Pierre-Emerick Aubameyang (2e, 45e+2), le club phocéen a été envoyé en prolongation par le club grec, avant de s'incliner lors aux tirs au but devant un Vélodrome médusé (2-2, 3-5 tab). L'OM ne jouera pas la Ligue des champions. Il est reversé en Ligue Europa.
Mattéo Guendouzi déçu de l'élimination de l'OM en Ligue des champions
Crédit: Getty Images
L’édition 2023/2024 de la Ligue des champions se jouera sans l’Olympique de Marseille. Malgré un match bien plus abouti qu’à l’aller, les hommes de Marcelino sont restés à quai. Leur victoire face au Panathinaïkos devant un Vélodrome bouillant n’a pas suffi (2-1), et les Grecs ont composté leur billet pour les barrages après l’épreuve des tirs au but, exécutée à la perfection (3-5).
L’OM, qui a été étincelant pendant au moins une bonne heure et qui a su retrouver un second souffle dans les deux prolongations, peut nourrir de très gros regrets au regard de leur domination balayée par tant de vents contraires. Ce sera un premier gros coup dur à digérer dans cette saison qui vient à peine de débuter. Mais les Marseillais joueront quand même la Ligue Europa.
Aubameyang était pourtant dans un grand soir
L’histoire a bien failli être trop belle pour les Marseillais, surtout pour un homme en particulier : Pierre-Emerick Aubameyang. Transparent à Athènes six jours plus tôt, le Gabonais n’avait pas le temps et a fait exulter le Vélodrome dès sa première action, un appel parfait sur une passe d'Ismaïla Sarr (1-0, 2e).
Une bonne manière pour lui de rappeler qu’il a été recruté pour ces joutes européennes, quand l’étau se resserre. La suite a ressemblé à un récital de l’OM, tant ce fut le jour et la nuit en termes d’état d’esprit par rapport à la première confrontation face au Panathinaïkos. Imprenables derrières, intenables devant, les Phocéens ont multiplié les occasions franches. Mais on ne savait pas, à cet instant-là, qu’ils allaient les regretter.
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La joie de Pierre-Emerick Aubameyang après son but lors d'OM - Panathinaïkos, au 3e tour préliminaire de la Ligue des champions
Crédit: Getty Images
Un scénario cruel pour l'OM
D’autant qu’Aubameyang a offert le break à son équipe juste avant la pause, en reprenant parfaitement au premier poteau un centre idéal de Jonathan Clauss (2-0, 45e+2). Les Marseillais paraissaient alors invincibles, capables d’afficher les qualités physiques requises pour garder le cap. En face, les Grecs ont longtemps semblé inoffensifs et logiquement éjectés de la Ligue des champions. Mais le vent a fini par tourner, quand les efforts olympiens ont trop coûté.
Il y a d’abord eu ce but refusé à Sarr pour une position de hors-jeu (53e). Il y a surtout eu ce penalty accordé aux Grecs dans les ultimes instants du match, pour une faute de main de Mattéo Guendouzi qui n’a pas échappé au VAR (90e+7). Le même Guendouzi qui aurait pu avoir un penalty quelques minutes auparavant, quand il a été poussé dans son dos. Le même Guendouzi qui a condamné l’OM en loupant le premier penalty lors des tirs au but.
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Mattéo Guendouzi et les Marseillais lors de la séance de tirs au but lors d'OM - Panathinaïkos, au 3e tour préliminaire de la Ligue des champions
Crédit: Getty Images
Le VAR, l'autre acteur de la soirée
Au forceps, grâce un contre-pied parfait de Fotis Ioannidis (2-1, 90e+9), le Panathinaïkos a su marquer ce but lui permettant de prolonger le suspense et de faire douter les Marseillais, qui ne mettaient déjà plus beaucoup un pied devant l’autre. Les prolongations ont quand même été à sens unique, à l’avantage de l’OM. Vitinha, qui a remplacé Aubameyang, a même cru libérer les siens sur une offrande de Guendouzi.
Mais Sarr était encore en position de hors-jeu, pour quelques centimètres, qui plus est dans une situation de cafouillage rejugée par le VAR (110e). Vitinha avait auparavant loupé une occasion à bout portant (81e) et vu sa reprise être repoussée sur sa ligne par Hördur Magnusson (104e). Comme face à Reims, il a bien failli enfiler son costume de sauveur.
Le premier gros rendez-vous de l’OM cette saison s’est donc joué sur la difficile épreuve des tirs au but. Marcelino a tenté un coup de poker en remplaçant Pau Lopez par Ruben Blanco. La tactique n’a pas fonctionné puisque le deuxième gardien n’a pas stoppé une seule tentative grecque, contrairement à Alberto Brignoli.
Déjà impeccable dans le temps réglementaire, le portier grec a idéalement lancé les siens en repoussant la frappe un peu molle de Guendouzi, avec une main ferme qui risque de hanter le joueur de l’OM. À l’arrivée, le scénario est cruel pour Marseille, qui a brillé pendant une bonne heure mais jouera finalement la Ligue des champions sur PlayStation, pour reprendre les bonnes vieilles formules.
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Fótis Ioannídis marque sur penalty lors d'OM - Panathinaïkos, au 3e tour préliminaire de la Ligue des champions
Crédit: Getty Images
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