PSG - Real Sociedad - Mbappé titulaire, pas de favori : Ce qu'il faut retenir de la conf' de Luis Enrique

Voilà quelques années que le PSG a la furieuse habitude de débuter le tableau final de Ligue des champions face à des candidats au titre (Bayern Munich, Real Madrid, Manchester United, FC Barcelone) avec quelques-uns de ses meilleurs joueurs (Neymar, Marco Verratti…) au frigo. Alléluia, cette année, Paris a eu autant de chance au tirage (Real Sociedad) qu'au grattage (toutes les stars sont là). En conférence de presse, Luis Enrique a confirmé ce mardi que Kylian Mbappé, préservé face à Lille dimanche, débutera le match le plus important de la saison parisienne. A la question de savoir s'il sera prêt pour la rencontre, le technicien catalan, toujours aussi prolixe dans cet exercice qu'il adore, a répondu : "Oui."

Il a fallu une relance pour aller plus loin : "Je crois que, quand une équipe a un joueur de la trempe de Kylian Mbappé, plus il joue et mieux c’est, a continué Luis Enrique. C’est notre objectif, il aurait pu jouer il y a quatre jours si c’était une finale. Ce n’était pas le cas, il fallait le préserver. Il est à la disposition de l’entraîneur." En voilà une bonne nouvelle qui changera un peu les idées d'une équipe habituée à la sinistrose en 8e de finale. Avec Kylian Mbappé et face à une Real Sociedad qui n'a plus atteint le dernier carré de C1 depuis 40 ans, cette confrontation semble franchement pencher du côté parisien.

Ce n'est évidemment pas l'avis de Luis Enrique qui a mis en garde son auditoire. "Il faudra leur prendre le ballon le plus tôt possible, ce qui est difficile, ne pas le perdre aussi, c'est qui est également difficile. La Real Sociedad est un adversaire qui ne te donne pas le ballon et quand il est dans le pressing, il est très agressif, a-t-il prévenu. La Real a un grand niveau. Et, à la question de savoir qui est favori, je ne vais pas y répondre. Peu importe ce que je dis, le favori doit le démontrer sur le terrain."

Ce qu'il ne précise pas, c'est que l'actuel 7e de Liga semble nettement moins gaillard qu'à l'automne. La Real n'a plus marqué un but depuis 360 minutes et reste sur une défaite à domicile face à Osasuna. Mais le coach parisien ne veut pas de la pancarte et cherche avant tout à établir un climat calme et apaisé autour d'une rencontre qui réveille tous les vieux démons. "Il ne s'agit pas de le protéger. Il s'agit de vivre de la façon la plus naturelle possible cette compétition, avoir un état d'esprit tranquille", dit-il encore. Suffisant pour faire baisser la fièvre ?