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PSG - Barcelone | Gianluigi Donnarumma, nouveau cauchemar

Julien Pereira

Mis à jour 11/04/2024 à 09:02 GMT+2

Une sortie au timing approximatif, une relance complètement manquée et un oubli dans ses 5,50m : Gianluigi Donnarumma a cumulé les boulettes, ce mercredi soir, lors de la défaite du Paris Saint-Germain face au FC Barcelone (2-3) en quart de finale aller de Ligue des champions. Celui que l'on disait bien mieux armé, après des prestations de haut vol en Ligue 1, ne l'est finalement pas.

Faut-il être inquiet pour le PSG avant le match retour ?

Cette fois, il arrivait lancé et les doutes étaient dissipés. Ces derniers mois, les performances de Gianluigi Donnarumma ne laissaient plus de place aux débats. Oubliée, la boulette de St James Park. Dissipées, les erreurs de relance, comme celle que l'on avait aperçue contre Monaco à la même période. En 2024, l'Italien s'était remis d'aplomb, parfois avec des prestations de très grande qualité, notamment lors du retour face à l'ASM (0-0) ou à l'OM (0-2). Et puis, au moment où l'on attendait une dernière preuve pour définitivement ranger toutes les casseroles au placard, patatras.
Mercredi, lors de la défaite du Paris Saint-Germain face au FC Barcelone en quart de finale aller de Ligue des champions (2-3), la responsabilité du portier italien a été engagée sur les trois buts catalans. Sur l'ouverture du score de Raphinha, il lui a manqué 50 centimètres pour véritablement écarter le danger, après un centre de Lamine Yamal, au lieu d'envoyer le ballon dans les pieds du buteur "blaugrana". Sur l'égalisation, c'est sa relance très approximative vers Bradley Barcola qui débouche, après trois passes catalanes, sur un nouveau bijou du Brésilien. Sur le troisième, son étrange passivité, à la suite d'un corner envoyé dans ses 5,50 m, a conclu une soirée catastrophique.

Et tout à coup, des progrès plus si évidents...

Donnarumma a été coupable dans trois secteurs de jeu bien distincts et c'est peut-être là le plus inquiétant. Il y aurait même pu en avoir un quatrième s'il avait eu un peu moins de réussite en partant à la pêche, loin de sa cage, dès la 5e minute de jeu. En l'espace de 90 minutes, l'ancien portier du Milan est subitement redevenu fébrile. Il a surtout démontré que tous les progrès que l'on lui prêtait, tant dans la préparation de ses matches que dans son jeu au pied - qui contrastait souvent avec son aisance sur sa ligne - ne résistent finalement pas à l'exigence d'un choc de C1.
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Mercredi, au Parc des Princes, le staff technique du Paris Saint-Germain avait passé une partie de son échauffement à travailler ses contrôles et l'orientation de son corps, pour des relances courtes, sous une pression adverse. Comme s'il fallait encore écarter le spectre de sa boulette devant Karim Benzema. Pour limiter un peu plus le risque, Luis Enrique et son staff lui avaient réclamé de systématiser des relances à mi-distance, côté droit, également pour profiter de la présence de Marquinhos - à l'aise dans le jeu aérien - dans ce secteur en deuxième période.
Preuve que celui que l'entraîneur espagnol classait récemment parmi les "meilleurs gardiens du monde" a toujours beaucoup de failles, et beaucoup plus que d'autres gardiens un peu moins exposés que lui, à commencer par le Barcelonais Marc-André ter Stegen. Coupable lors de la noyade au Bernabeu il y a deux ans (3-1), également fautif face au Bayern l'année dernière sur une frappe a priori sans grand danger de Kingsley Coman, Donnarumma a ajouté une embarrassante compilation à sa collection. Il fut un temps où les défaites du PSG étaient collectives. Celle-ci porte le visage d'un seul homme.
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