Ligue des champions - Les notes du PSG face à l'Atlético de Madrid : La boulette de Donnarumma, Asensio à quoi bon ?

Il commet une erreur sur son point fort. Si prompt à aller au sol, il est cette fois surpris par un rebond et prend le but qu'il ne fallait pas prendre. L'Atlético a eu deux occasions, pas une de plus, et l'Italien a encaissé deux pions. Sur le premier, il est abandonné par sa défense mais il ne doit pas encaisser le second.

Ce mercredi au Parc des Princes, il n'y avait que deux raisons de se lever de son siège : Ousmane Dembélé et Achraf Hakimi. Les deux n'ont pas tout bien fait et on leur reprochera leur finition mais enfin, pour le reste, heureusement qu'ils avaient du feu dans les jambes sans quoi la soirée aurait été rudement soporifique. Le Marocain n'a jamais cessé de tenter en se faufilant constamment dans le dos de la défense madrilène. Ce fut presque caricatural mais toujours efficace. Il rate son face-à-face avec Oblak (77e) mais si Paris avait un avant-centre capable de couper ses centres, le PSG n'en serait pas là.

Quel match encore de patron… Non seulement il fut parfaitement intraitable dans ses duels récupérant un nombre important de cartouches, mais il a éteint tous les incendies et notamment sur un deux contre un dangereux (65e). Le Brésilien a aussi servi de rampe de lancement au poison Hakimi de la première à la dernière minute notamment avec une passe assez fabuleuse qui a transpercé toute l'équipe adverse (77e).

 

Il défend naïvement et dos au ballon sur l'égalisation (18e) madrilène. Dommage car, pour le reste, il est toujours dissuasif sur ses interventions et dans ses sorties balle au pied. Un placement parfois un peu haut mais qu'il rattrape grâce à son impressionnant physique.

 

 

Heureusement que sa vitesse lui permet de rattraper quelques coups car le Portugais est parfois à la limite. Sa première période fut pénible et son dégagement raté sur l'égalisation madrilène coûte cher. En revanche, sa puissance a fait du bien après la pause même si on aimerait qu'il combine davantage avec Barcola à l'image d'Hakimi et Dembélé. Et pourquoi laisse-t-il autant de temps à Griezmann sur la dernière action fatale ? Incompréhensible.

 

 

Il se livre naïvement sur la dernière action du match et laisse Correa ajuster Donnarumma. Une erreur pour lui aussi qui coûte le partage des points et l'épilogue d'un match beaucoup trop neutre. Même s'il a haussé le ton en seconde période avec des remontées de balle inspirées, il doit se montrer plus déterminant dans son utilisation du ballon.

 

Un premier quart d'heure intéressant où il d'abord trouvé Hakimi (10e) dans la profondeur puis éteint une première situation grâce à un retour efficace sur Simeone (15e). Alors oui, il n'est pas maladroit avec le ballon mais reste malgré tout beaucoup trop neutre et De Paul l'a secoué dans les duels. On aimerait qu'il accompagne davantage ses attaquants, par exemple.

Remplacé par Fabian Ruiz (67e).

 

Quel sang-froid face à Oblak pour ouvrir le score (14e). Un enchaînement digne d'un grand buteur. Il a d'abord été capital dans le pressing et la mise sous pression des Madrilènes avec une vraie activité et une présence physique importante. Mais il a perdu peu à peu de son influence.

Remplacé par Randal Kolo Muani (73e).

Ce match, Dembélé l'a déjà joué 100 fois. Il connaît par cœur et nous aussi. Son duo avec Hakimi a mis le feu durant 90 minutes et c'est tout à son actif. Si l'ensemble des Parisiens avaient la même envie, Paris serait reparti avec quelque chose ce soir. Mais il rate encore et toujours. A l'image de son enchaînement enchanteur : petit pont, grand pont et... faute (34e). Mais il récupère et donne le premier à WZE. Le paradoxe Dembélé.

Remplacé par Désiré Doué (90e)

 

Où est passé le tueur de la Ligue 1 ? Le meilleur buteur, le passeur génial ? Il l'a avoué cette semaine dans une interview, la Ligue des champions, c'est autre chose et ça s'est vu. Ses frappes trop molles n'ont pas suffi face à un Oblak inspiré (13e, 60e, 64e). Sa seconde période fut plus tranchante mais il doit être plus constant dans une compétition qui le domine encore.

 

Mais à quoi bon ? Asensio n'est pas un numéro 9. Complètement neutre sur le front de l'attaque, il se déplace sans jamais peser. Il a gâché sa seule opportunité en ratant complètement sa reprise (54e). Luis Enrique insiste sans que l'on comprenne vraiment pourquoi l'Espagnol traverse les matches sans jamais poser d'empreinte.

Remplacé par Kang-In Lee (67e)