L'OGC Nice éliminé par Bâle en quart de finale de C4 | "Extrêmement déçus", immensément décevant
Mis à jour 21/04/2023 à 07:55 GMT+2
L'OGC Nice a perdu une double confrontation qui semblait pourtant à sa portée, jeudi à l'issue de son quart de finale retour de Ligue Europa Conférence. Dominés à domicile après prolongation par Bâle (1-2, 3-4 au total), les Niçois ont timidement revendiqué leur déception, tant ils ont manqué de tranchant durant le second acte. Une terrible impuissance transpire des réactions de Laborde et Digard.
Un échec cuisant, jusque dans la façon de l'encaisser. L'OGC Nice s'est incliné après prolongation ce jeudi sur sa pelouse face à Bâle (1-2), dans une ambiance teintée de résignation. La grande soirée européenne fantasmée par les Aiglons n'a même pas eu l'opportunité de s'achever douloureusement. Elle n'a pas existé. "On est extrêmement déçus pour nous mais aussi pour nos supporters. Cela aurait dû être une belle fête pour tout le club, pour tout le monde", a déploré Gaëtan Laborde, groggy.
Battus 3-4 sur l'ensemble de cette double confrontation en quart de finale de Ligue Europa Conférence, les Niçois laissent les compétitions du Vieux Continent vierges de tout club français. Crédités d'une bonne entame, ils sont tombés dans le piège de s'en contenter. "On peut nourrir des regrets, on fait un super début de match, poursuit l'auteur de l'ouverture du score (9e minute), qui s'est exprimé sur W9 et Canal Plus. Puis on tombe dans un faux rythme et en Coupe d’Europe, ça ne passe pas."
"On a failli"
"On aurait pu essayer de plus jouer, de reprendre la main sur cette fin de match (…) On a failli", résume Laborde, fataliste. Pourtant, jusqu'à la 86e minute et l'égalisation d'un ancien espoir du football français, Jean-Kévin Augustin, le sempiternel refrain des difficultés tricolores sur la scène européenne était mis en sourdine. Mais sans paraître inéluctable, ce retournement de situation a eu quelque chose de logique, tant Nice a péché dans l'intensité lors du second acte.
"Cela se joue à peu et ça ne tourne pas en notre faveur. Il va falloir trouver la formule pour continuer à arriver dans ces échéances importantes… mais les remporter", a constaté, impuissant en conférence de presse, Didier Digard. L'entraîneur de l'OGC Nice, arrivé en cours de saison, n'a pas couru derrière une excuse dérisoire : "Si je veux me cacher, c'est assez facile, avec toutes les blessures et les joueurs pas à leur poste, je vais trouver une bonne planque, mais ce n'est pas du tout mon état d'esprit."
Et maintenant… la course à l'Europe
Son constat amer est lucide. Face à une équipe du milieu de tableau du championnat suisse, le Nice "brandé" INEOS n'a pas à pester contre le sort. Le ventre mou, c'est aussi la place des Aiglons (9es), en Ligue 1. "On avait, je ne vais pas dire, délaissé le championnat… mais on avait beaucoup misé sur la Coupe d'Europe. Maintenant, on a un énorme fossé entre les places de devant et nous", a noté Digard, dépité, au micro de nos confrères de Canal Plus.
"On se doit de lutter jusqu'à la fin et d'essayer de gratter des points et des places. Mais on ne peut pas nier que cela va être très dur", ajoute-t-il. Se relancer dans la course à l'Europe, en ultime objectif. Le problème est surtout de bien y figurer, la saison suivante. Et il semble insoluble pour tous les clubs français depuis de nombreuses années. Ce jeudi soir particulièrement.
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