Arsenal - Valence (3-1) - Quelques ratés, un joli doublé : Lacazette a tout fait pour porter Arsenal

Et de deux qui font cinq. Ce jeudi, face à Valence, Alexandre Lacazette a inscrit un doublé face à Valence pour porter son total à cinq buts en demi-finale de la Ligue Europa. Une performance qui fait de lui le deuxième meilleur buteur à ce stade de la compétition derrière Falcao (7). L'ancien Lyonnais est un habitué. En 2017, il avait inscrit un doublé vain face à l'Ajax Amsterdam (3-1), insuffisant pour rattraper le déficit de l'aller (4-1). L'an passé, il avait permis aux Gunners d'y croire face à l'Atlético (1-1) mais le retour avait scellé la qualification des futurs vainqueurs de l'édition 2018.

Il est encore trop tôt pour savoir ce qu'il en sera cette année mais jamais il n'avait abordé la manche retour en ballottage aussi favorable. La victoire d'Arsenal face à Valence (3-1) porte une nouvelle fois sa marque. D'abord d'un plat du pied tranquille sur un caviar d'Aubameyang (18e) puis d'une tête piquée (26e) mal négociée par Neto. Autant que son doublé, c'est son entente avec le Gabonais, auteur du troisième but (90e) qui a crevé l'écran.

A l'image du premier but : ouverture de Lacazette, accélération d'Aubameyang, crochet et passe dans un fauteuil pour son compère. "On essaie de se chercher, on s'entend bien et notre entente marche bien", a commenté PEA au micro de RMC Sport. "Il a cherché le troisième but mais il ne l'a pas trouvé. En espérant qu'il en ait gardé un pour le retour."

Sans le troisième but signé Aubameyang, Lacazette aurait sans doute ruminé une seconde période où il a laissé filer quelques opportunités : "Ce troisième but m'aurait fait du bien, c'est toujours plaisant de repartir avec le ballon du match mais Aubam' a fait le travail", a réagi l'ancien Lyonnais. Sans doute pense-t-il à ce face-à-face à bout portant raté avec Neto (66e) ou son hésitation trois minutes plus tôt dans une position idéale (63e).

Mais il serait bien injuste de retenir ses occasions manquées. Car c'est lui qui a sonné la révolte, qui a réveillé des Gunners léthargiques et piégés par des Espagnols bien mieux rentrés dans la rencontre. "Il y avait de la nervosité et on a mal débuté", a constaté Aubameyang. Mais Lacazette ne voulait pas passer à côté d'une finale de la Ligue Europa pour la troisième année consécutive. Si Arsenal l'entrevoit, elle le doit avant tout à son attaquant français.