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Marseille, bricolage chypriote, sans Rami ni Thauvin

ParAFP

Mis à jour 03/10/2018 à 22:10 GMT+2

LIGUE EUROPA - Encore privé d'Adil Rami et de Florian Thauvin, absents, l'OM se présente face à l'Apollon Limassol dans une situation précaire. Rudi Garcia, déjà obligé de composer avec les méformes, doit désormais trouver des solutions pour composer son onze de départ.

Rudi Garcia (OM)

Crédit: Getty Images

Adil Rami pas remis, Florian Thauvin blessé : l'Olympique de Marseille, déjà bringuebalant, est encore contraint au bricolage pour retaper une situation mal embarquée en Ligue Europa, jeudi (21h00) chez l'Apollon Limassol. Ses deux champions du monde n'ont pas pris l'avion pour l'île de Méditerranée Orientale. Rami n'est toujours pas remis de sa blessure à une cuisse, et "Flotov" a été touché entre dimanche et mercredi.
Battu trois fois sur ses quatre derniers matches, l'OM va mal, et Rudi Garcia doit composer avec ces absences, préjudiciables surtout derrière. "On a souvent changé de défense", plaide Steve Mandanda, revenu dans les buts mais impuissants à Lille (3-0) et battu deux fois par les Strasbourgeois (victoire 3-2).
"La défense, ce n'est pas que la défense et le gardien de but, mais les onze sur le terrain, il faut qu'on soit un peu plus concerné par les tâches défensives", a insisté Mandanda. L'avant-dernière défense de Ligue 1 (16 buts encaissés) aurait grand besoin du retour d'Adil Rami, mais il n'est pas prêt. Le joueur qui "nique la science" piaffe d'impatience, "lui aurait joué le match d'après", plaisante Rudi Garcia, mais le technicien a préféré ne pas prendre de risques et étirer les quinze jours de forfait prévus.

Rami manque

"Le problème d'une blessure musculaire n'est pas d'être guéri, je pense qu'il l'est, mais quand est-ce qu'on le remet dans le circuit ?, demandait l'entraîneur avant le match à Lille. Trop tôt, il y a risque de rechute, et trop tard, cela signifierait qu'on n'a pas un bon staff médical. Or, on a un très bon staff médical." Touché dès le début du match contre Francfort, où le finaliste de la saison passée a bien mal commencé la nouvelle saison européenne (2-1), le chef de la défense de l'OM manquera encore à Chypre, où entre 150 et 200 supporters devraient suivre l'OM, après le tristissime huis clos contre l'Eintracht.
Depuis qu'il a quitté les pelouses, l'arrière-garde olympienne a encaissé onze buts en quatre matches, notamment quatre à Lyon (4-2) et trois à Lille. L'OM n'a gagné qu'un seul de ces quatre matches sans Rami, un peu miraculeusement contre Strasbourg, en reprenant l'avantage à dix contre onze et dans le temps additionnel alors que les Alsaciens venaient d'égaliser. Le mental, qui a porté l'équipe de Rudi Garcia la saison dernière, est donc toujours là, et l'adjonction d'Adilus n'aurait fait que renforcer le côté guerrier de ce groupe.
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Adil Rami face à Monaco

Crédit: Getty Images

On ne joue pas en équipe
Un autre patron de l'équipe, Luiz Gustavo, pourrait poursuivre le relais, mais il reste sur deux mauvais matches en charnière. Le Brésilien est un grand joueur, mais il est pris sur des réflexes de milieu défensif, son vrai poste, en voulant défendre en avançant. En N.6, la défense peut rattraper une erreur. En défense, centrale, il ne reste plus que le gardien derrière... "Je ne suis pas content de moi", a reconnu Luiz Gustavo, promettant de se réfugier "dans le travail". Mais le capitaine à Lille a aussi tapé du poing sur la table. "La vérité, c'est qu'on ne joue pas en équipe, qu'on ne fait pas toujours les efforts pour les autres", a tonné le Brésilien.
Aux problèmes d'arrière-garde s'ajoute une absence de poids au front de l'attaque: Florian Thauvin n'est pas non plus du voyage. A l'heure des prix Nobel, l'OM est privé de son meilleur "statisticien", déjà auteur de sept buts et deux passes décisives toutes compétitions confondues.
"On continue de payer la facture de la Russie", explique Garcia, pensant à ses champions du monde mais aussi à la recrue croate Duje Caleta-Car, dont l'intégration avance au ralenti. "Ca va rentrer dans l'ordre, pense le coach, il faut que ces joueurs-là reviennent à 100% de leurs capacités physiques et psychiques."
Garcia rappelle que l'année dernière, son effectif avait été miraculeusement épargné par les blessures, malgré 62 matches joués. "C'est l'an dernier où ce n'était pas logique, on n'avait pas assez loué Notre Dame de la Chance", sourit-il. Cette année, l'OM cherche un peu ses outils au fond de la boîte.
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Luiz Gustavo : "Il faut comprendre qu'on n'est pas le Barça"

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