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Rennes soulagé après sa victoire contre le Panathinaïkos : "Il fallait un match référence, un déclic"

Arthur Merle

Mis à jour 10/11/2023 à 01:44 GMT+1

Le Stade Rennais a enregistré une victoire précieuse face au Panathinaïkos jeudi soir en Ligue Europa (3-1), après avoir évolué en infériorité numérique pendant une heure. Un possible déclic pour des Rouge et Noir qui en avaient bien besoin... et qui doivent désormais appliquer la même recette en Ligue 1.

Le soulagement rennais après la victoire face au Panathinaïkos

Crédit: Getty Images

Deux victoires en onze matches de Ligue 1, trois succès en quatre rencontres de Ligue Europa. Le constat est clair : Rennes manque d'air en championnat et respire sur la scène européenne. Jeudi, le club breton a poursuivi sur sa logique. Alors que la frustration s'accumule en championnat - un point pris sur les quatre derniers matches - la formation de Bruno Genesio a montré un tout autre visage face au Panathinaïkos (3-1). Mais C3 ou pas, le SRFC tient peut-être, cette fois, son match référence.
"C'est tout ce qu'on recherchait depuis un moment. Du caractère, a soufflé Benjamin Bourigeaud au micro de RMC Sport. Les attitudes ont été très bonnes aujourd'hui, on a vraiment joué en équipe, on a senti une force collective". Car après l'exclusion de Jeanuel Belocian couplée à l'égalisation du Pana sur penalty, tous les éléments étaient réunis pour replonger. Rennes a fait exactement l'inverse, arrachant la victoire grâce à son banc avec des buts d'Ibrahim Salah et Ludovic Blas. Les choix de Bruno Genesio, forcément secoué ces derniers temps, ont cette fois fait mouche.
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Fabian Rieder ouvre le score pour Rennes contre le Panathinaïkos en Ligue Europa

Crédit: Getty Images

Un visage comme j'aime
"On a montré un visage comme j'aime et indispensable pour réaliser une performance de haut-niveau, a apprécié le coach rennais. Encaisser ce pénalty et l'expulsion de Jeanuël (Belocian), ça nous a certainement permis d'avoir un élément déclencheur qui a sonné la révolte collectivement. Celui qui a été déterminant, c'est 'Nema' (Matic), il a entraîné tout le monde avec lui. Le groupe est jeune, ils ont de la chance de côtoyer un tel champion".
La qualification directe pour les 8es de finale (en cas de première place) prend forme, celle pour les 16es (en cas de 2e place), est proche d'être assurée. Mais avant de possiblement composter son ticket, Rennes recevra Lyon dimanche puis Reims deux semaines plus tard. Dans une Ligue 1 où la formation de Genesio part de bien plus loin.
"Il fallait un match référence, un déclic, sur les attitudes, le fait de jouer en équipe (...) On ne va pas s'enflammer, a tempéré Bourigeaud. On a fait le chemin en Coupe d'Europe, il faut faire le même boulot en championnat". Et ce n'est pas son coach qui dira le contraire, conscient de l'urgence de relancer la machine sur la scène nationale.
"Le foot de haut niveau, c'est répéter, répéter, répéter. Ce soir on est très content, on a fait le job, on a pris une option, mais dès dimanche j'attends de mon équipe qu'elle renouvelle le même genre de match avec les mêmes qualités". C'est le principal défi rennais dans cette première partie de saison.
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