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En bon Lyonnais, Bergougnoux n'a pas oublié le traumatisme d'Eindhoven

Hugo Guillemet

Mis à jour 15/07/2015 à 14:34 GMT+2

MATCHES AMICAUX – Dix ans après le penalty "oublié" sur Nilmar en quart de la Ligue des champions, l’Olympique Lyonnais retrouve le PSV Eindhoven mercredi (19h30). Bryan Bergougnoux, sur le banc de l’OL à l’époque, en garde un souvenir intact.

Grégory Coupet, après l'élimination de l'OL par le PSV Eindhoven en quart de finale de la Ligue des champions 2005

Crédit: AFP

Remplaçant au coup d’envoi, Bryan Bergougnoux fut un spectateur privilégié d’un des traumatismes majeurs de l’Olympique lyonnais. Il y a dix ans, les Gones affrontaient le PSV Eindhoven en quart de finale de la Ligue des champions… Une rencontre rendue célèbre par l’action de la 100e minute, lorsque l’arbitre danois de la partie, M. Nielsen, n’a pas sifflé le penalty que tout le monde, sauf lui, avait vu sur Nilmar. L’actuel capitaine du Tours FC, 32 ans, était alors en train de s’échauffer le long de la ligne de touche…
Bryan Bergougnoux, que reste-t-il de ce PSV-OL, dix ans plus tard ?
B. B. : C’est un de mes plus mauvais souvenirs en tant que footballeur. On méritait de gagner et au final, on se fait voler. C’était très difficile à vivre. Cette injustice a fait vraiment mal. En plus à titre personnel, le coach m’appelle, je suis à deux doigts de rentrer… Puis finalement, Hatem (Ben Arfa) entre, donc je retourne m’échauffer.
Puis il y a cette action de la 100e minute…
B. B. : Tout le monde a vu qu’il y avait penalty. J’étais en train de me préparer, sur la côté. Nilmar fait un superbe appel et il est servi en profondeur par Juninho. Le gardien, Gomes, se fait dribbler et accroche Nilmar. Il y a penalty, carton rouge et c’est terminé. En plus, avec Juni, on était sûr de marquer. On aurait dû être en demi-finale. Tout le monde sait qu’il y avait penalty. On était comme des fous !
Comment était le vestiaire après cette rencontre ?
B. B. : On était tous abattus, avec le sentiment de s’être fait voler. Je me souviens que Juni était vraiment très remonté contre l’arbitre. Il a même fait une réflexion au staff en disant qu’on était un petit club et qu’on ne nous respectait pas. Il disait qu’il fallait que ça change car sinon on se ferait voler à chaque fois. Je m’en rappelle très bien car ça m’avait marqué.
L’OL est sorti de la coupe d’Europe sans avoir perdu un match de la compétition…
B. B. : On pouvait vraiment aller au bout. Il y avait la possibilité de gagner la Ligue des Champions cette année-là, on pouvait être l’équipe surprise. Peut-être même plus que l’année où Lyon a perdu en demi-finale (2010, NDLR). Ce match restera donc pour toujours un mauvais souvenir.
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Juninho et les Lyonnais, après le penalty refusé à Neymar contre le PSV Eindhoven en quart de finale de la Ligue des champions 2005

Crédit: Panoramic

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