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Les Bleues se testent contre la Thaïlande, le Mondial en vue

ParAFP

Publié 25/05/2019 à 00:08 GMT+2

MATCHES AMICAUX - A quinze jours de la Coupe du monde de football (7 juin - 7 juillet), l'équipe de France féminine se teste face à la Thaïlande samedi (16h) à Orléans, où la sélectionneuse Corinne Diacre devrait faire largement tourner son effectif.

Corinne Diacre le 1er avril 2019 à Clairefontaine

Crédit: Getty Images

L'équipe de France féminine va se tester face à la Thaïlande samedi (16h) à Orléans, à quinze jours de la Coupe du monde de football (7 juin - 7 juillet). Ce match de préparation, avant un ultime galop d'essai contre la Chine le 31 mai à Créteil, est "programmé comme une séance de travail", a prévenu la technicienne. "On ne sera pas au mieux de notre forme, on va piocher un peu, mais l'essentiel est de travailler et faire des efforts".
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Diacre : "Katoto, un choix fort, je le sais"

"En plus, les Lyonnaises viennent de nous rejoindre. Tout le monde n'est pas au même niveau physique, il va falloir gérer les temps de jeu", a-t-elle précisé. Après leur quatrième Ligue des champions de rang, les joueuses de l'Olympique lyonnais, qui forment l'ossature de l'équipe de France, n'ont rejoint les Bleues que mardi à Clairefontaine. Fort logiquement, la plupart devraient donc souffler samedi, au profit des habituelles remplaçantes. Au poste de gardienne par exemple, Diacre a déjà annoncé la titularisation de sa N.2 Pauline Peyraud-Magnin.
Je n'ai aucune une idée du niveau qu'elles ont
La joueuse d'Arsenal avait été malheureuse début avril pour sa première cape internationale, en sortant sur civière, blessée à la rotule, dès la 20e minute lors de la victoire contre le Japon (3-1). Qualifiée pour la Coupe du monde, la Thaïlande, 34e au classement Fifa, est a priori largement à la portée de l'équipe de France, mais c'est un adversaire que les Bleues connaissent mal.
"Je me rappelle juste qu'elles avaient participé à une grande compétition (le Mondial-2015), et que ce n'avait pas été une réussite pour elles. Mais on n'a pas encore fait d'analyse vidéo et je n'ai aucune une idée du niveau qu'elles ont", a reconnu l'attaquante de l'OL Eugénie Le Sommer jeudi en conférence de presse.

"On devait souffrir"

La Lyonnaise a aussi expliqué qu'elle et ses coéquipières de l'OL n'avaient pas eu le temps de beaucoup se reposer après la Ligue des champions. Elles ont donc eu droit à des séances d'entraînement allégées à Clairefontaine. Les autres Bleues, réunies depuis le 9 mai, sortent en revanche d'une intense préparation physique, avec parfois trois entraînements par jour, le premier dès 7 heures du matin.
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Eugénie Le Sommer célèbre son but face au Japon le 4 avril 2019

Crédit: Getty Images

"On savait qu'on devait souffrir et passer par ce genre d'efforts. Je pense que ça va être bénéfique pour la compétition, la cohésion de groupe. On arrive à travailler ensemble, à se soutenir quand c'est difficile, c'est comme ça qu'on crée des liens et qu'on arrive à créer un groupe fort", a raconté la Parisienne Grace Geyoro, qui pourrait avoir du temps de jeu face aux Thaïlandaises.
Ce match à guichets fermés à Orléans permettra à nouveau de mesurer l'engouement grandissant qui entoure cette Coupe du monde à domicile. "C'est une bonne pression", selon la Bordelaise Viviane Asseyi. "Parce qu'au fur et à mesure, le foot féminin avance. Cette Coupe du monde, c'est très important, on en est consciente". L'équipe de France se lancera dans son Mondial le 7 juin contre la Corée du Sud au Parc des Princes, avant d'affronter la Norvège et le Nigeria (12 et 17 juin). L'objectif ambitieux affiché par Corinne Diacre est d'atteindre la finale du 7 juillet. Les Bleues, qui n'ont jamais remporté le moindre grand titre, rêvent de décrocher enfin leur première étoile.
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