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Van Dijk : "Ce qu’il s’est passé il y a cinq ans n’avait pas d’importance aujourd’hui"

Cyril Morin

Mis à jour 14/04/2019 à 21:27 GMT+2

PREMIER LEAGUE - Ce dimanche, Liverpool jouait gros face à Chelsea avant de tranquillement s’imposer (2-0). Le tout en exorcisant certains démons du passé qui avaient resurgi sur le devant de la scène médiatique.

La célébration de Mo Salah sous les yeux de ses coéquipiers face à Chelsea

Crédit: Getty Images

Le hasard fait quand même bien les choses. Surtout lorsqu’il s’agit de calendrier. Car ce 14 avril 2019 ressemblait furieusement au 27 avril 2014. Une journée funeste pour l’histoire des Reds. Ce jour-là, Steven Gerrard, héros d’Anfield, glissait sur une simple reprise d’appuis et laissait filer Demba Ba pour le but qui enterra les chances de Liverpool de soulever à nouveau un titre qui les fuit depuis 1990.
Ce jour-là, aussi, Manchester City s’imposait tranquillement sur le terrain de Crystal Palace et reprenait son destin entre ses mains. Pour finalement aller chercher le titre au bout du compte. Ce dimanche, c’était copier-coller en termes d’affiches.
Et, avant le choc de cette 34e journée, les Citizens avaient su mettre la pression sur Liverpool en disposant de Palace (1-3). Tous les ingrédients étaient réunis pour que la malédiction frappe encore. Surtout quand Steven Gerrard et surtout Demba Ba avaient fait monter la sauce médiatique avant le match en remplissant les colonnes des journaux anglais pour revenir sur cet épisode dramatique dans la carrière de "Stevie G".
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Steven Gerrard lors du match Liverpool-Chelsea le 27 avril 2014

Crédit: Panoramic

La première question aujourd’hui quand on s’est retrouvé, c’était ‘quel est le score de City ?’
Liverpool avait-il la pression ? Oui, à en croire Jürgen Klopp au micro de la BBC : "La première question aujourd’hui quand on s’est retrouvé, c’était ‘quel est le score de City ?, a-t-il avoué. On ne peut pas ne pas savoir. Même si ce n’est pas intéressant pour nous". Pourtant, dès le coup d’envoi, c’est une meute de joueurs enthousiastes et déterminée qui s’est présentée à Anfield pour défier les Blues. La preuve que ces Reds 2019 sont faits d’un bois différent que ceux de 2014 ?
Il faudra sans doute encore attendre un peu pour connaître la réponse. Il n’empêche, la victoire pleine de maîtrise (2-0) et magnifiée par le but exceptionnel de Mohamed Salah leur a permis de reprendre les rênes et, surtout, de ne dépendre de personne. "On s’attend à ce qu’ils gagnent tous leurs matches donc on doit obtenir le plus de points possibles et, si on termine champion, alors ça sera génial. Sinon, on restera quand même une superbe équipe", a expliqué un Jürgen Klopp très fier au moment d’évoquer la prestation de ses joueurs.
Et, comme un symbole, c’est Virgil van Dijk, véritable patron charismatique de ces Reds, qui a tenu à refermer la séquence médiatique évoquant la lose de Liverpool. "Ce qu’il s’est passé il y a cinq ans n’avait pas d’importance aujourd’hui, a sobrement détaillé le colosse néerlandais. On sait qu’ils étaient très déçus à l’époque mais aujourd’hui, c’était une toute autre histoire, un tout autre match". On ne connaît pas encore la conclusion du roman de cette Premier League 2018-2019. Mais, désormais, une certitude : ces Reds n’ont pas l’intention de succomber à leurs fantômes passés.
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Virgil Van Dijk et Andy Robertson

Crédit: Getty Images

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