Pep Guardiola (Manchester City) : "L'une des meilleures performances des sept dernières années" face à Liverpool

PREMIER LEAGUE – Absolument divin face à Liverpool (4-1), notamment en seconde période, Manchester City a prouvé que la machine citizen n'était pas aussi usée qu'on voulait le faire croire. Grâce à des actions d'une fluidité collective rare, les hommes de Pep Guardiola ont atomisé une équipe de Liverpool dépassée. Le tout sans Erling Haaland…

Pep Guardiola face à Liverpool

Crédit: Getty Images

Pep Guardiola a eu raison d'insister. Ce samedi, après l'égalisation de Julian Alvarez, alors des joueurs de Liverpool passaient devant pour lui aller s'échauffer, il a presque réclamé que l'un d'entre eux lui serre la main. C'est Arthur, le milieu brésilien, qui s'y est finalement collé, avec le sourire. Il l'a vite perdu tant ses coéquipiers ont fini par sombrer à l'Etihad Stadium, emportés par la maestria de Citizens retrouvés (4-1).
Ces derniers mois, ces dernières semaines même, les doutes concernant Manchester City ont été multiples. Plus lisible, plus friable, moins tueuse, moins créative, la troupe de Guardiola semblait branchée sur courant alternatif, avec une intégration d'Erling Haaland moins facile que ce que pouvait laisser à penser la ligne statistique du Norvégien. Ce samedi, en l'absence du golgoth, c'était un vrai test collectif que passait City. Ils ont obtenu les félicitations du jury.

"Presque une performance parfaite"

Parce que le scénario du match aurait pu laisser penser à une nouvelle après-midi galère. Liverpool, par la grâce d'une transition éclair, avait su ouvrir le score. Pourtant, à l'écouter, Guardiola n'a jamais douté. "De la première à la 93e minute, c'était presque une performance parfaite, a-t-il estimé. Même en étant mené 0-1, on jouait très bien et Jack Grealish nous a permis d'arrêter une action qui aurait permis un potentiel 0-2". A partir de là, ce fut une symphonie collective magnifique.
D'abord cette égalisation avec Julian Alvarez à la finition d'une action initiée par la droite, amenée par la gauche et finie dans l'axe (1-1, 27e). A la mi-temps, Guardiola a voulu insister. "On a parlé dans le vestiaire, il nous a simplement dit de rester dedans, a révélé Grealish après coup. J'avais trouvé qu'on avait été plutôt bon en première période hormis le but".
La suite leur a donné raison. En l'espace de huit minutes, Ryad Mahrez et Ilkay Gundogan avaient plié l'affaire, là encore sur des actions prodigieuses. Après coup, Jürgen Klopp pestait contre la façon de défendre des siens sur ces actions. "Ce genre de choses ne peut pas arriver, rageait-il. Mais c'est arrivé et après ça… WOW ! On a simplement subi puisqu'ils ont fait ce qu'ils voulaient. On est presque chanceux qu'ils n'aient pas été plus gourmands".
C'est rayonnant que Guardiola a tenté de situer ce match dans son panthéon personnel depuis 2016, date de son arrivée à City. "C'était l'une des meilleures performances des sept dernières années", a-t-il estimé auprès de BT Sport. Une vraie satisfaction d'autant que les Reds, par le passé, ont souvent été la kryptonite de cette équipe. "Pour les battre, il faut jouer comme nous l'avons fait, a estimé Guardiola. On a été si stable, si fidèle au plan. Tous les joueurs ont été magnifiques. Citez-moi un joueur qui n'a pas bien joué ? Il n'y en a aucun".
A l'orée d'une fin de saison palpitante, Manchester City ressemble à une équipe qui s'approche de son pic de forme, à l'image d'un Grealish intenable. "Bien sûr, Arsenal est une grande équipe, a reconnu l'ailier anglais. Ils ont leur destin entre les mains donc on va continuer à tout faire pour les chasser". On aimerait pas être le gibier…
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Jack Grealish

Crédit: Getty Images

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