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Qualifications Coupe du Monde 2018 : Que changer pour que l'Algérie retrouve la flamme ?

ParAFP

Publié 06/09/2017 à 17:45 GMT+2

QUALIFICATIONS COUPE DU MONDE 2018 - Éliminée de la course au Mondial 2018, l'Algérie a de nouveau subi un revers qui fait mal. Et les solutions qui se présentent à la Fédération pour redresser son équipe nationale semblent limitées. Tour d'horizon des maux qui touchent les Fennecs.

Larbi Soudani, abattu après la défaite face à la Zambie

Crédit: Getty Images

Changer (encore) d'entraîneur? Remanier l'effectif? Au lendemain de l'élimination sans gloire de la course à la Coupe du monde 2018, le chantier s'annonce immense pour retrouver l'équipe d'Algérie qui, il y a trois ans seulement, faisait trembler l'Allemagne au Brésil. En 2014, les Fennecs effectuaient le plus beau parcours de leur histoire en Coupe du Monde, ne s'inclinant qu'en 8e de finale, après avoir contraint le futur champion du monde allemand à aller en prolongation. Non seulement, ils ne joueront pas de 3e coupe du monde d'affilée, mais le bilan des qualifications est terrible. Quatre matches joués: 3 défaites, un nul. Un point récolté sur 12 possibles. Trois buts marqués, huit encaissés.
Où est passée la "formation jeune, pétrie de qualités, à laquelle on prédisait (...) un avenir radieux"?, se demande le quotidien francophone Liberté. "Où se situe le mal ? Au niveau des coachs, des joueurs, des responsables de la Fédération, de l'environnement et du climat ambiant ?", s'interroge mercredi El-Watan, au lendemain de la défaite face à la Zambie (0-1) à Constantine (400 km d'Alger). Et d'estimer que "le moment est venu (...) d'entamer une sérieuse réflexion sur les raisons de ce déclin".
Pas de coaching
Manque de motivation et défaillances des joueurs - notamment des cadres -, absence de plan de jeu de l'encadrement, laisser-aller de la Fédération algérienne (FAF) - coupable notamment d'avoir autorisé la star Riyad Mahrez à sécher un match crucial samedi pour finaliser en Europe un transfert finalement avorté - ont été avancés pour expliquer le fiasco. Sans oublier, bien sûr, les choix du sélectionneur espagnol Lucas Alcaraz, déjà sur la sellette, cinq mois après sa prise de fonctions.
"Il n'a jamais été question de faire partir un coach après une défaite", avait estimé après l'échec de Lusaka samedi (défaite 3-1 contre la Zambie) - premier match des qualifications pour Alcaraz - le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi. Mais l'avenir d'Alcaraz est à nouveau incertain après l'échec de Constantine.
"L'entraîneur espagnol a montré ses limites. Aucune lecture du jeu, pas de coaching, aucune étude de l'adversaire, pas de fond de jeu", énumère le site sportif algérien competition.dz. Alcaraz, lui, exclut de démissionner, rappelant qu'à son arrivée, la qualification des Fennecs était déjà très mal engagée, avec un nul et une défaite en deux matches. "Je n'ai jamais dit que je n'étais pas responsable de l'élimination de l'Algérie. J'ai seulement dit qu'avant le match (aller contre) la Zambie, le Nigeria avait neuf points, tandis que nous n'avions qu'un seul petit point", a-t-il souligné mardi soir.

Un licenciement à un million

"Je n'ai pas été engagé pour aller en Coupe du monde, mais je sais que je suis capable d'atteindre les objectifs qui m'ont été assignés, à savoir la qualification pour la CAN 2019", a souligné le quatrième sélectionneur à prendre la tête des Fennecs, depuis le départ après le Mondial-2014 de Vahid Halilhodzic. Or les démissions - après 3 mois de mandat chacun - de Milovan Rajevac, après le nul contre le Cameroun en ouverture des éliminatoires, puis de Georges Leekens, après l'élimination des Fennecs au premier tour de la CAN-2017, n'ont pas amélioré le rendement de l'équipe.
Zetchi "veut éviter de répéter l'erreur de changer d'entraîneur chaque fois que les Verts ne réussissent pas à obtenir de bons résultats", croit savoir le quotidien arabophone El-Chorouk. D'autant qu'un licenciement pourrait coûter, selon le journal, un million d'euros à la FAF, à qui l'élimination de la course au Mondial va déjà coûter des dizaines de millions d'euros en manque à gagner. Zetchi souhaite "changer en profondeur l'équipe nationale en évinçant certains joueurs, plus particulièrement certains cadres" afin de "construire une équipe jeune et d'attirer du sang neuf" en vue de la qualification pour la CAN 2019, affirme le journal.
Mardi soir à Constantine, le capitaine Raïs M'Bolhi a exonéré le sélectionneur. "Je vois que beaucoup parlent du coach, mais (...) le problème, ce n'est pas lui. Les joueurs n'ont pas fait le travail sur le terrain (...) Nous devons assumer nos responsabilités". Et se replonger au plus vite dans le travail...
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