Rudi Garcia (Naples) aurait quatre matches pour relever la barre avec le champion d'Italie en titre

Pour Rudi Garcia, les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas. S'il avait été adopté par le public de la Roma dès ses premiers matches de l'exercice 2013-14, le technicien français vit des débuts très compliqués à Naples. Alors que le champion d'Italie en titre effectue un début de championnat poussif (septième à sept points du leader intériste), l'ancien entraîneur de l'OM est plus que jamais mis sous pression par Aurelio De Laurentiis.

Comme le révèlent La Gazzetta dello Sport et Le Corriere dello Sport, le président du club napolitain vient de fixer un ultimatum au Français, qui sort d'un match nul sans saveur à Bologne (0-0) : quatre matches pour inverser la tendance. Ainsi, le successeur de Luciano Spalletti jouera déjà son avenir face à l'Udinese (mercredi), Lecce (samedi), la Fiorentina (dimanche 8 octobre) en Série A et contre le Real Madrid (mardi 3 octobre) en Ligue des champions.

Concernant le champion de France 2011 avec le LOSC, qui s'est attiré les foudres de Victor Osimhen pour l'avoir remplacé avant la fin du match dimanche dernier, La Gazzetta dello Sport le voit déjà comme un flop. "On a l’impression de revoir le film de l’arrivée de Rafael Benitez à l’Inter après l’épopée de José Mourinho", peut-on lire mardi dans le quotidien italien. La direction napolitaine aurait déjà préparé une short-list pour lui succéder. Les profils d'Antonio Conte, Igor Tudor voire Christophe Galtier seraient notamment étudiés.

Toutefois, de son côté, le quotidien napolitain Il Mattino ne confirme pas cette tendance générale. Toujours bien informé sur les affaires du club, le média assure que Rudi Garcia n'est pas du tout sur la sellette et que la confiance du président De Laurentiis est "inconditionnelle". Il soutiendrait pleinement la rupture voulue du jeu et méthodes de Luciano Spalletti, son prédécesseur. "De Laurentiis ne lâchera pas son coach", est-il précisé. Ce dernier ne serait pas surpris par ces difficultés initiales, au point qu'il s'y attendait presque. Mieux qu'elles finissent rapidement, quand même.