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L'UEFA maintient les sanctions du fair-play financier : qu'est-ce que ça change au mercato du PSG ?

Ilyes Ramdani

Publié 10/06/2015 à 16:34 GMT+2

TRANSFERTS - L’UEFA doit décider le 30 juin prochain d’alléger (ou non) les sanctions prises contre le PSG dans le cadre du fair-play financier. Selon L’Equipe, la tendance est plutôt à un maintien des restrictions qui frappent le club parisien. Au grand dam de ses dirigeants, qui voient leurs plans estivaux largement contrariés.

Nasser Al-Khelaïfi et Olivier Létang (PSG)

Crédit: AFP

Un mercato ralenti

En 2014, le mercato a mis plusieurs semaines à s’emballer. La faute, évidemment, à un Mondial brésilien qui accaparait largement le monde du football. Cette année, la donne semble toute autre. Les signatures de Khedira à la Juve, de Milner à Liverpool, ou les multiples prolongations au Barça suffisent à en témoigner. Le PSG, lui, regarde cette agitation émergente avec la crainte du retardataire. Et pour cause : il ne sera pas fixé sur son avenir avant le 30 juin, date du comité exécutif de l’UEFA. Trois semaines d’une attente imposée qui peut s’avérer fatale au PSG dans ses dossiers prioritaires.

Paris obligé de vendre ?

Si les choses en restent là, Paris conservera son enveloppe de 60 millions d’euros pour le recrutement. L’option d’achat de Serge Aurier ayant déjà coûté 12, cela fait 48 millions d’euros seulement dédiés au recrutement avant de devoir équilibrer sa balance entre ses achats et ses ventes. Une somme finalement assez modeste au regard des exigences de Laurent Blanc. L’entraîneur du PSG souhaiterait en effet recruter un ailier gauche, un milieu de terrain et renouveler ses latéraux.
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Laurent Blanc (PSG)

Crédit: Panoramic

Au vu du prix des joueurs aptes à vraiment renforcer l’équipe parisienne, il paraît difficile de croire que l’enveloppe autorisée par l’UEFA suffise à toutes ces emplettes. Dès lors, Paris sera obligé de vendre pour augmenter son budget transferts. Selon L’Equipe de ce jeudi, quatre joueurs se sont vus attribuer des bons de sortie : Cabaye, Lavezzi, Digne et Van der Wiel. Sans les contraintes du fair-play financier, il y a fort à parier que le PSG eût été beaucoup moins conciliant à laisser partir ces joueurs achetés près de 70 millions d’euros à eux quatre.

Un coup dur dans les dossiers Pogba et Di Maria

Au-delà des postes à renforcer et des départs à pallier, il y a, dans le projet estival parisien, la volonté de s’offrir une star de très haut niveau international, capable d’apporter une plus-value importante au onze de Laurent Blanc. La priorité, dans cette optique, s’appelait évidemment Paul Pogba. Une série d’obstacles freinait déjà l’arrivée du Français (ses réticences à l’idée de jouer en France, son envie de s’éloigner de son environnement…).
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Paul Pogba (Juventus)

Crédit: Panoramic

Le maintien des sanctions sonnerait comme un coup de grâce : le salaire de l’ancien joueur de Manchester United devrait se négocier entre 15 et 20 millions d’euros annuels, son indemnité de transfert entre 60 et 90 millions d’euros. Une somme inatteignable en l’état actuel des choses pour le club parisien, qui doit impérativement maintenir sa masse salariale. La même réserve s’applique à Angel Di Maria. L’Argentin, acheté 75 millions d’euros par Manchester United l’an dernier, a vu sa valeur baisser, mais le club mancunien ne le bradera pas, et encore moins au PSG.
Pour le moment, le club de la capitale est donc dans le flou. Par rapport aux instances, d’abord, qui l’obligent à trois semaines d’hésitation. Par rapport à ses joueurs, ensuite, dont les velléités de départ de certains sont évidemment dépendantes de ces questions. Par rapport à ses potentielles recrues, enfin. L’été parisien ne s’annonce décidément pas de tout repos.
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