Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Alonso : "Dur à croire"

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/10/2008 à 09:00 GMT+2

Fernando Alonso (Renault) n'imaginait pas remporter deux courses de suite cette saison après avoir attaqué 2008 avec une R28 larguée. Après les circonstances de Singapour, l'Espagnol a gagné à la régulière à Fuji. Il est "très content" et "très fier" de s

Il y a eu beaucoup d'action devant vous au premier virage…
Fernando Alonso : Effectivement, ce fût probablement la partie la plus excitante de la course. J'ai vu des gars devant moi entrer de façon assez agressive dans le virage 1. J'ai moi-même bloqué les roues avant et viré un peu large. Je pense que nous avons été surpris par la température fraîche avec les pneus "medium" et nous avons bloqué les roues et tout le monde a été long sur le freinage ; j'en ai tiré parti et je me suis calé derrière Robert [Kubica]. De là ma course fût plus facile. Puis, dans le deuxième relais, nous avons eu de l'air frais, avec personne devant. La voiture était vraiment sympa à piloter et j'ai creusé un bon écart. Une partie de la victoire s'est jouée là.
Kubica vous a passé lorsque vous avez bloqué les roues…
F.A. : Oui, quand les gars ont tiré tout droit devant moi, j'ai ralenti un peu et il en a profité. J'ai alors roulé derrière lui en essayant de ne pas lui céder trop de terrain et contrôlé car nous ne savions pas comment les pneus type "tendre" allait se comporter dans le dernier relais.
Vous avez pris moins d'essence au premier pit stop, peut-être est-ce ce qui a influencé le comportement de la voiture ?
F.A : Nous étions P2 quand j'ai stoppé, j'ai alors demandé à l'équipe si nous pouvions faire en sorte de ressortir devant Robert car nous avions besoin d'une piste dégagée lors du deuxième relais. Ils m'ont donc mis moins d'essence mais le problème est que ça m'obligeait çà creuser un écart. Parfois on peut le faire, d'autres fois non, mais là la voiture était parfaite et j'ai pu y parvenir. Après le second stop, l'écart était assez grand pour économiser un peu le moteur pour le Grand Prix de Chine. Tout était sous contrôle.
Comment étaient les pneus ?
F.A. : J'ai eu trois problèmes différents. J'ai eu un fort grainage dans le premier relais, spécialement devant. Le problème est que j'avais roulé trop près de Robert dans les trois-quatre premiers tours et j'ai entamé un peu trop mes gommes. Dans le deuxième relais, j'ai été chanceux de ressortir devant lui, j'ai donc eu de l'air frais et mes pneus ont parfaitement fonctionné. Puis, dans le troisième et dernier relais, nous avons passé les pneus "tendre" et j'ai eu du grainage, mais nous savions qu'il en serait ainsi. Nous avions eu ça en roulant avec les "tendre" vendredi. Mais ce fût la même chose pour Robert, l'écart s'est donc stabilisé autour des dix secondes.
Quelle est l'ambiance dans l'équipe, qui remporte deux grands prix de rang pour la première fois depuis 2006 ?
F.A. : C'est encore difficile à croire... La victoire a Singapour était complètement inattendue, et après un samedi maussade nous avions bénéficié de conditions particulières en course avec notamment l'intervention d'une voiture de sécurité. Là, il n'y a rien eu de spécial et on a encore gagné ! L'équipe a fait du super boulot pour améliorer la voiture. Nous sommes a présent juste derrière les Ferrari et McLaren, c'est absolument incroyable. Cette année, nous avons sans cesse appris des nouvelles règles, de la nouvelle gestion électronique. Nous avons aussi progressé dans l'utilisation des pneus en course, sur les longs runs. Nous avons cerné le problème en début de saison, nous nous sommes concentrés là-dessus et les résultats arrivent. Je suis très content et très fier de mon équipe, qui a trouvé la clé pour résoudre les problèmes qui nous avions.
Que vous manque-t-il à présent par rapport à Ferrari et McLaren ?
F.A. : 0.4 à 0.5 sec par tour. Ça varie un peu selon les circuits mais je pense qu'un gain de cet ordre nous mettrait dans une position très forte...
Ces deux victoires de rang vont-elles vous aider à faire votre choix pour 2009 ?
F.A. : Non, non. J'ai dit que je ferai part de ma décision après le Brésil (ndlr : dernière course de la saison le 2 novembre) mais ça ne veut pas dire que je ne sais pas quoi faire. Je sais ce que je vais faire et je l'annoncerai après le Brésil.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité