Budapest : déclarations

Giancarlo Fisichella (Renault, 9e) : "Ce fut une course très difficile pour nous. Tout simplement, cela n'a pas été notre week-end : la voiture n'a pas été bonne depuis les premiers tours vendredi, et pendant la course j'ai eu du survirage et très, très peu de grip. Nous avons choisi nos pneumatiques avec l'idée d'être forts en fin de course, mais cela n'a pas bien marché : surtout parce que nous avons semblé plus rapides lors du premier relais, quand j'ai été bloqué derrière Heidfeld. La voiture a été difficile à piloter dès le deuxième relais, et j'ai perdu l'arrière à quelques reprises à l'entrée du virage 4 - sans quoi j'aurais peut être pu marquer des points. Puis le moteur a perdu de puissance en raison d'un problème de pression d'essence, donc on m'a rappelé aux stands pour remettre de l'essence afin de terminer la course."

Fernando Alonso (Renault, 11e) : "Je n'ai pas eu de chance. J'ai été très surpris par le nombre de mouvements qu'a fait Ralf avant le premier virage. Il ne m'a pas laissé de place du tout - j'étais sur le vibreur et presque dans l'herbe - et sa voiture a cassé mon aileron avant. Quand l'aileron s'est détaché cela a fait pas mal de dégâts, alors je savais après que je courais pour avoir une bonne position de qualification en Turquie. L'élément positif à retirer du week-end était notre vitesse en qualifications : sans mon erreur, je faisais le même temps que Montoya avec presque la même charge d'essence, et j'étais beaucoup plus rapide que les voitures autour de moi."

Flavio Briatore (Renault, directeur général) : "Nos pilotes ont connu plusieurs incidents, et tous les deux ont eu des problèmes avec la voiture. La monoplace de Fernando surchauffait, tandis que Fisico a eu son problème de pression d'essence au moment où il revenait sur Sato. Cela va sans dire que nous ne pouvons pas être satisfaits de notre performance mais je pense qu'il s'agit d'un résultat isolé. La trêve de trois semaines nous permettra de revenir plus frais en Turquie et de continuer à développer la voiture. Aujourd'hui a simplement été une de ces journées qui arrivent parfois à tout le monde."

Pat Symonds (Renault, directeur exécutif de l'Ingénierie) : "La course de Giancarlo a été compromise au premier relais lorsqu'il s'est retrouvé derrière Heidfeld : Fisico était beaucoup plus rapide mais n'a pas pu doubler, et malheureusement le déficit en temps au premier arrêt a été trop grand pour pouvoir le rattraper après. En plus, nous avons dû effecteur un arrêt imprévu au dernier tour quand il a commencé à perdre de la pression d'essence. Fernando a eu une collision avec Ralf Schumacher au premier tour qui a cassé son aileron ; lorsque la pièce s'est détachée, elle a endommagé la carrosserie et bientôt après, nous avons réduit sévèrement le régime moteur pour protéger la voiture d'une surchauffe. Nous avons essayé de corriger le problème lors de son deuxième passage aux stands, mais les données montrent également qu'il avait perdu environ 7% d'appuis, Sur un circuit où les appuis constituent le paramètre clé, c'était très pénalisant. Au total, nous avons calculé que ces problème lui coûtaient environ 1.2 sec au tour."

David Coulthard (Red Bull, abandon - accident) : "Je suis extrêmemet déçu. Mais je suis rentré en voiture avec trois superbes Hongroises, ce qui me redonne le sourire. Mais bon, ces abandons (Klien out) sont une mauvaise nouvelle pour nous car nous serons premiers en qualification en Turquie."

Christian Klien (Red Bull, abandon - accident) : "Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Quelqu'un était derrière moi. Je suis parti en tonneau. C'esdt arrivé tellement vite que je n'ai même pas eu peur."