Entre ambition et objectifs, Carlos Sainz veut "se rapprocher des meilleurs" avec sa R.S.18

Carlos Sainz est prêt pour la nouvelle saison de F1. Et on peut même dire qu'il est plutôt impatient de conduire sa nouvelle Renault... "J'ai beaucoup parlé avec les ingénieurs en novembre", explique le transfuge de Toro Rosso à l'AFP. Il raconte que les quatre derniers Grands Prix de 2017, déjà disputés avec l'écurie française, l'ont "beaucoup aidé à s'intégrer à l'équipe et à apprendre à connaître tout le monde". A cinq jours des essais de pré-saison de Barcelone, qui donneront une première idée du niveau de performance de chaque monoplace, le pilote de 23 ans dit ne pas s'être fixé d'objectif précis de résultat, sinon "exploiter au maximum le potentiel de la voiture".

"L'objectif de l'équipe est de se rapprocher des meilleurs, ajoute-t-il. Mais il est impossible pour l'instant de dire où nous mènera cette progression car nous ne savons pas où seront Mercedes, Ferrari, Red Bull et compagnie. Nous ne pensons pas tellement en termes de position au championnat mais plutôt de performance pure", confie Sainz. Les problèmes de fiabilité rencontrés par le moteur Renault, notamment au Mexique et au Brésil en fin de saison dernière, n'inquiètent pas le fils du double champion du monde des rallyes et vainqueur du Dakar 2018, Carlos Sainz.

"Le Mexique nous a un peu surpris mais l'équipe en a parfaitement tiré les leçons, clame-t-il. Nous avons démontré à Abou Dhabi que nous pouvions revenir après deux week-ends difficiles et être la quatrième voiture la plus rapide, avec une grosse marge", explique-t-il. Son coéquipier allemand Nico Hülkenberg plus expérimenté, a pris la sixième place de la dernière course de 2017, derrière les deux Mercedes, les deux Ferrari et une Red Bull.

"Cela me rend optimiste sur la capacité de l'équipe à réagir et à s'adapter à de nouvelles situations", conclut l'Espagnol. Il a constamment progressé au championnat pilotes depuis ses débuts en F1 en 2015 avec Toro Rosso (15e, puis 12e puis 9e). Neuvième du championnat constructeurs pour son retour en 2016, suite au rachat de Lotus, Renault était sixième l'an dernier. La marque au losange a dévoilé mardi sa nouvelle monoplace, la R.S.18, en assurant qu'un important travail avait été réalisé sur le groupe propulseur "pour maximiser les performances et améliorer la fiabilité".