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Hamilton risquait six GP

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ParEurosport

Mis à jour 11/06/2011 à 18:44 GMT+2

Jean Todt vient de confier qu'il était passé tout près de sanctionner Lewis Hamilton (McLaren) pour ses écarts de langage monégasques.

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Crédit: Eurosport

Jean Todt a été bon prince. Il avait le pouvoir d'écarter Lewis Hamilton des circuits pendant un bon moment, et par voie de conséquence décapiter le championnat du monde en privant Sebastian Vettel (Red Bull) de son rival n°1. Il n'en a rien fait, et il explique pourquoi jeudi, dans The Guardian.“Lewis m'a écrit et je lui ai écrit", indique le président de la fédération internationale (FIA), dans les colonnes du quotidien britannique. "Je ne l'ai pas conseillé. C'était entre lui et la FIA. J'aurai pu demander à notre tribunal de régler le problème. Nous n'avons jamais officiellement ouvert le dossier. Il est allé s'excuser auprès des commissaires après (la course). Il y est allé avec son père. Peut-être aurait-il été préférable de l'envoyer devant le tribunal. De l'exclure pour six Grands Prix. Mais il m'a écrit et je lui ai écrit et l'affaire était close", conclut-il.
Lewis Hamilton avait reçu deux drive through lors du Grand Prix de Monaco : un premier pour un assaut sur la Ferrari de Felipe Massa au 33e tour, et un second - converti en pénalité de 20 secondes à l'arrivée - pour une attaque sans fondement sur Pastor Maldonado (Williams), au 74e tour. Pour un même résultat : une voiture adverse dans le décor. Le Brésilien avait dénoncé le pilotage "dangereux" du champion du monde 2008, le Vénézuélien avait jugé sa manœuvre "très ambitieuse." Ironie de l'histoire, Felipe Massa et Pastor Maldonado sont deux pilotes managés par Nicolas Todt, le fils de Jean Todt.
Convoqué à l'arrivée, Lewis Hamilton avait remis en question le fonctionnement de la FIA sur deux points essentiel : il s'était plaint que l'on bride ses tentatives de dépassement alors que le sport réclame du spectacle et, bien plus grave, il avait invoqué le racisme comme possible raison de convocations à répétition cette saison (cinq en six GP). Il avait regretté sa blague "foireuse" et présenté ses excuses aux commissaires, qui les avaient acceptées.
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2011 GP de Monaco McLaren Hamilton

Crédit: AFP

L'incident est clos mais le pilote anglais ne pourra désormais plus se permettre de contester la compétence de la FIA à gérer le sport, sous peine d'être sévèrement puni. En réponse à une question sur les mesures de sécurité à envisager juste après l'accident de Sergio Pérez (Sauber), il avait dit : "Je ne suis pas de la FIA, ce n'est donc pas à moi de m'en occuper. Je ne suis que pilote". Il doit au plus vite s'appliquer ce principe dans les différents aspects de son métier.
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