L'abandon de Verstappen offre un 7e titre mondial des constructeurs à Mercedes

Avec 209 points d'avance sur Red Bull avant le départ du Grand Prix d'Emilie-Romagne, Mercedes devait en conserver 176 à l'arrivée, dimanche à Imola, pour s'assurer d'un septième titre mondial consécutif des constructeurs. La firme à l'étoile devait donc encaisser 34 points pour louper le coche. Une hypothèse autant qu'une probabilité extrêmement faible sachant que cette saison, Mercedes n'avait cédé du terrain - un point - à l'équipe autrichienne qu'une fois, lors du Grand Prix du 70e anniversaire, à Silverstone, début août.

Mais à aucun moment de la course, dimanche, ce scénario n'a eu cours. Mieux, Mercedes a été sacré au 51e des 63 tours, lorsque Max Verstappen a définitivement éteint le V6 Honda de sa RB16, scotchée dans des graviers suite à l'explosion d'un pneu arrière. Il était alors deuxième, en chasse du futur vainqueur, Lewis Hamilton.

La marque allemande partageait jusque-là le record de six titres de suite avec la Scuderia Ferrari, couronnée de 1999 à 2004. Reine de l'ère du turbo hybride instaurée en 2014, Mercedes se l'est donc approprié seule.

Et pour l'équipe dirigée par Toto Wolff, c'est même un autre titre qui est tombé dans son escarcelle avec le retrait du Néerlandais, puisque désormais seuls ses pilotes, Lewis Hamilton et Valtteri Bottas, peuvent être champions du monde cette saison. Peut-être même dès le rendez-vous du Grand Prix de Turquie, le 15 novembre, puisque le Britannique est en tête du Championnat du monde avec 85 points d'avance sur le Finlandais. Après la 14e des 17 manches du Mondial 2020, LH44 devra pour cela encore compter 75 points de marge sur son voisin de stand.