Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Grand Prix des Etats-Unis : Lewis Hamilton (McLaren) vainqueur, le titre se jouera au Brésil

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 19/11/2012 à 17:39 GMT+1

Lewis Hamilton (McLaren) a fini par dépasser Sebastian Vettel (Red Bull) pour remporter la dix-neuvième manche du Mondial, dimanche à Austin. Fernando Alonso (Ferrari) a complété le podium et arrivera au Brésil, le week-end prochain, avec treize points de retard sur le numéro un mondial allemand. Un titre a été décerné à Austin : celui des constructeurs, qui revient à Red Bull.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Lewis Hamilton (McLaren) n'était pas l'arbitre du duel mondial entre Sebastian Vettel (Red Bull) et Fernando Alonso (Ferrari), dimanche à Austin. Sa victoire n'a eu aucune incidence sur le fait que le suspense germano-espagnol ira jusqu'à son terme brésilien, dimanche prochain à Sao Paulo. Parti dixième sur la grille, débordé par Mark Webber (Red Bull) au départ, le Britannique a d'abord fait plier l'Australien, au quatrième des 56 tours. Puis il s'est lancé à la poursuite du leader, qu'il a longtemps épié en zone DRS avant de porter une attaque décisive au 42e passage. Sa McLaren manquait de punch en sortie de virage à moyenne vitesse mais compensait par une Vmax supérieure. Elle a fini par bondir devant la RB8 à l'arrivée sur le virage 12.
Si Vettel l'avait emporté, il aurait fallu que deux autres voitures s'intercalent entre sa RB8 frappée du numéro un et la Ferrari F2012 au numéro cinq pour qu'il soit sacré. On a su que ce scenario avait peu de chances de se réaliser lorsque Mark Webber a rangé sa Red Bull en panne d'alternateur, au 18e tour. Jenson Button (McLaren) pas plus compétitif qu'aux essais et finalement cinquième, Kimi Räikkönen (Lotus) un temps brillant mais en baisse de régime progressive (sixième), les Ferrari boys n'ont eu qu'à faire le dos rond : Fernando Alonso a terminé troisième à 39 secondes et Felipe Massa quatrième à 46 secondes. Peu reluisant voire énigmatique mais qu'importe : tout pourra arriver au GP du Brésil, où l'Espagnol a remporté ses deux titres, en 2005 et 2006. Il arrivera avec treize points de retard et devra en reprendre quatorze en fait, puisqu'une égalité le déservirait.
Sebastian Vettel : "Lewis a eu une occasion, il a réussi"
"Je suis super content, les supporters ont été extraordinaires", s'est exclamé Lewis Hamilton, le Stetson Pirelli de rigueur sur le podium. "C'est l'un des plus beaux grands prix, si ce n'est le plus beau de l'année, spécialement pour mon équipe et pour moi. Ça faisait un long moment que j'attendais une victoire." Depuis le Grand Prix d'Italie, le 9 septembre dernier.
"J'ai fait ma première course aux Etats-Unis, à Indianapolis (2007), c'est mon centième grand prix ; avec le nombre de personnes venues ici, c'est sensationnel", a lâché Sebastian Vettel, appelé lui aussi par le champion du monde 1978, Mario Andretti, à se prononcer sur la magie des lieux. "Je suis heureux pour l'équipe : on a gagné le championnat Constructeurs. Merci à tous. On a fait une super année, on a maintenant une autre étape au Brésil. Ma position est désormais un peu meilleure au championnat. Lewis a eu une occasion, il a réussi. J'ai essayé de rester avec lui pour tenter quelque chose, mais c'était impossible", a-t-il reconnu. Effectivement, Red Bull ne repart pas des Etats-Unis les mains vides. L'écurie autrichienne avait besoin de quatre points pour certifier son troisième titre mondial des constructeurs consécutif.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité