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Fernando Alonso (Ferrari), qualifié 5e : "Nous ne pouvons rivaliser avec Newey"
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Publié 27/10/2012 à 14:24 GMT+2
Fernando Alonso (Ferrari) refuse de baisser les bras mais son discours était quand même un peu défaitiste samedi, à l'issue d'une qualification indienne conclue à la cinquième place. A bonne distance de son rival pour le titre, Sebastian Vettel (Red Bull).
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Fernando Alonso (Ferrari) est parvenu à s'élancer six fois devant Sebastian Vettel (Red Bull) cette année. Malgré tout son talent, l'Espagnol ne semble plus équipé pour réitérer cette performance. Pour la cinquième fois consécutive, dimanche à Greater Noida, il commencera par courir après son rival pour le titre. Pire, sa F2012 qui avait connu ces derniers temps un regain de forme, en rythme sur un tour, est en proie à un inquiétant reflux. Et les outsiders qui avaient pu faire tampon - Pérez, Kobayashi, Maldonado, Grosjean, Räikkönen - ont disparu. Entre lui et les Red Bull se sont même glissées les McLaren de Lewis Hamilton et Jenson Button. Une mauvaise affaire de plus ajoutée à un constat d'impuissance technique.
"Nous avons fait le maximum avec ce que nous avions, mais il n'y avait aucun moyen d'être devant les Red Bull et les McLaren", a résumé samedi le champion du monde 2005 et 2006, relégué à 0"490 de l'homme de la pole. "Au bout du compte, la cinquième place n'est pas si mauvaise car cela aurait été facile de finir plus bas si quelque chose s'était mal passé. Il est clair que finir devant Red Bull est notre objectif mais aujourd'hui c'était impossible de les battre, au moins en qualification : quand nous avons eu une voiture comparable, il était possible de se battre avec Vettel et nous avons même été devant eux. Mais maintenant nous luttons contre Newey et, en ce moment, nous ne pouvons rivaliser avec lui." Une complainte en forme d'hommage au directeur technique de Red Bull Racing, qui manque désespérément à l'organigramme rouge. Luca di Montezemolo, le président de Ferrari, n'a pourtant ménagé sa peine ces dernières années mais le cerveau chauve se sent tout simplement bien à Milton Keynes.
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2012 GP d'Inde Ferrari Alonso
Crédit: Ferrari S.p.A.
Pat Fry accuse le coup
"Nous avons apporté de nouvelles pièces qui ont fonctionné comme prévu, mais les autres ont aussi progressé lors des deux dernières semaines : il ne dépend que de nous d'apporter des choses plus significatives lors des trois dernières courses", a repris "Nando", qui doit trouver comment combler les six points qui le séparent de Vettel d'ici l'arrivée brésilienne, le 25 novembre. "Je ne suis ni inquiet ni démotivé, car je sais que les choses peuvent changer très vite et quecette euphorie du samedi peut facilement se transformer en tristesse le dimanche. Nous devons gagner des places dans le premier tour et essayer de mettre la pression sur nos principaux rivaux, en leur garantissant de ne pas vivre une course facile. On a soixante tours pour bosser là-dessus et nous aurons besoin d'aborder chacun d'eux comme un tour de qualification : en attaquant. J'espère avoir bientôt une auto plus compétitive pour essayer de me battre à armes égales le samedi, et pas juste le dimanche. Je ne suis vraiment pas du genre à baisser les bras et c'est mon véritable avantage."
"Nous espérions au moins placer nos voitures en deuxième ligne", a reconnu le directeur technique, Pat Fry. "Le résultat reflète notre potentiel actuel, mais pour arriver là où nous voulions, et là où nous étions capables, nous devions être parfaits aujourd'hui et nous ne l'avons pas été. Nous avons apporté des nouveautés sur la voiture : rien de révolutionnaire mais qui a permis un pas en avant. Autrement nous aurions été plus loin, étant donné que toutes les top teams poussent le développement au maximum".
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